Le Club ne fera certainement pas relâche cet été. Des questions ? Envoyez-les-nous !

Pas de bermudas !

Pourquoi la PGA interdit-elle le port de bermudas par les golfeurs lors des tournois ? Un pantalon long porté lors d’une partie de golf lorsqu’il fait chaud peut être incommodant et quelquefois ridicule (John Daly par exemple). Pourtant, la plupart des clubs de golf l’autorisent.

Robert Proschek

Réponse de Nicholas Richard :

Cette question fait partie intégrante des discussions qu’ont la PGA, les clubs et les fabricants d’équipement. La réponse est que les joueurs continuent de porter des pantalons par obligation, tradition et professionnalisme. Si certains clubs ou tournois permettent aux joueurs de porter des bermudas pendant les rondes d’entraînement, d’autres comme l’Augusta National, qui accueille le Tournoi des Maîtres, obligent les joueurs à porter des pantalons même lors de leur ronde d’échauffement ou lorsqu’ils vont frapper des balles au terrain d’exercice. Le golf est l’un des sports les plus conservateurs et rigoureux sur ce plan. Cependant, on voit une tendance vers le changement. Les joueurs peuvent dorénavant porter des chandails à capuchon (hoodie) et des pantalons de style « jogging » ou « sport ». Nous sommes loin de l’époque où il fallait porter des chemises et des pantalons repassés. La prochaine étape serait de permettre aux joueurs de porter des bermudas, ce qui serait logique et ravirait la très grande majorité d’entre eux.

Qui fait quoi sur la ligne ?

Au football sur la ligne à l’attaque, on fait une distinction entre les postes de garde et de bloqueur. Il me semble qu’ils ont un rôle similaire. Quelle est donc la différence de tâche qui explique les deux termes ?

Johanne Fortin

Réponse de Miguel Bujold :

Ils ont essentiellement les mêmes tâches : protéger le quart-arrière et bloquer lors des jeux au sol. Étant aux extrémités de la ligne, les deux bloqueurs (droit et gauche) doivent toutefois être généralement supérieurs en protection de passe puisqu’ils sont opposés à des joueurs défensifs dont la principale force est de presser le quart-arrière. D’autant que l’un des deux bloqueurs protège l’angle mort du quart-arrière, selon que ce dernier est un passeur gaucher ou droitier. À l’inverse, les gardes sont souvent un peu plus habiles afin de bloquer lors des jeux au sol puisque les porteurs de ballon courent souvent au milieu de la ligne d’engagement. Ils sont également opposés à des joueurs défensifs plus imposants dont la principale tâche est d’arrêter le jeu au sol. Autre différence, les bloqueurs sont plus grands que les gardes la grande majorité du temps. Leurs longs bras aident à garder les chasseurs de quarts un peu plus en périphérie, et les gardes sont directement devant le quart-arrière, ce qui peut affecter son champ de vision. Le fait que les gardes soient donc un peu moins grands est préférable.

Parler en premier… et en deuxième !

Est-il déjà arrivé qu’une équipe professionnelle détienne le premier et le deuxième choix lors du repêchage amateur ? Et si oui, est-ce que ça en valait la peine ?

Carl Blais

Réponse de Simon Drouin :

Depuis le premier repêchage en 1963, ce n’est arrivé que deux fois au hockey. Chaque fois, c’est le Canadien qui a eu ce privilège. La raison est simple : jusqu’en 1969, l’équipe montréalaise avait le droit de sélectionner les deux premiers joueurs nés au Québec selon une clause territoriale avec la LNH. Le CH ne pouvait cependant jeter son dévolu sur des joueurs déjà « sponsorisés » par des clubs de la LNH. Ainsi, en 1968, le CH a choisi le gardien Michel Plasse et le centre Roger Bélisle, qui n’ont pas connu de grands succès. Grâce à un échange avec les Seals d’Oakland, le Canadien a également sélectionné le troisième joueur de l’encan, le défenseur Jim Pritchard, qui s’est contenté de deux matchs dans l’Association mondiale de hockey avec les Cougars de Chicago. L’année suivante, le directeur général Sam Pollock a eu la main plus heureuse en repêchant Réjean Houle et Marc Tardif premier et deuxième. Houle a remporté cinq Coupes Stanley tandis que Tardif a connu de très belles années avec les Nordiques de Québec dans l’Association mondiale de hockey et la LNH. Les Bruins de Boston ont suivi avec deux attaquants obscurs, Don Tannahill et Frank Spring. Bobby Clarke, futur membre du Temple de la renommée, était encore disponible pour les Flyers de Philadelphie au 17e rang…

Réponses… du public !

Nous avons reçu quelques commentaires au sujet de l’explication de la règle du hors-jeu au soccer. Nous avons retenu cette explication limpide d’Alain Gosselin comme complément à notre réponse.

La réponse d’Alain Gosselin :

La règle du hors-jeu peut être expliquée plus simplement. Il doit y avoir au moins deux joueurs de l’équipe adverse entre le joueur potentiellement hors jeu et le but. Généralement, un de ces deux joueurs est le gardien, et l’autre, le dernier défenseur, mais pas toujours, car le gardien peut être en position avancée, surtout si le hors-jeu se produit près du but. Il y a d’autres subtilités, mais en pratique, c’est ça.

Aussi, au sujet du revers à une ou deux mains au tennis, voici un complément de réponse de Pauline Lafrenière, entraîneuse et formatrice d’entraîneurs :

Pour l’enseignement des petits, nous utilisons toujours le deux mains, car la main contraire (gauche pour les droitiers) aide à supporter la tête de la raquette pour s’ajuster aux différentes hauteurs et vitesses de balles. L’avantage : plus de stabilité à l’impact, surtout sur des balles hautes ou puissantes. Par contre, il faut un très bon jeu de jambes pour être derrière la balle. Lorsque l’enfant vieillit, la majorité garde le revers à deux mains, car ce sont des joueurs de fond de terrain pour la majorité. Avant, les volleyeurs comme Edberg, Laver ou Federer utilisaient une main. L’avantage, c’est la diversité des coups et la possibilité de s’étirer à bout de bras. Actuellement, il y a trop de styles de frappeurs. Donc, on enseigne le deux mains avec volée à une main et déguisement de l’amorti à une main. Il faut être très fort du haut du corps pour maintenir une main sur le circuit. Vous ne voyez plus de filles ou très peu avec un revers à une main à cause du physique. Par contre, chez les seniors, à cause du jeu de jambes, on utilise de plus en plus une seule main. Moins de déplacements, moins de puissance et plus de finesse.

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