Il est très rare que des athlètes professionnels avouent publiquement leur homosexualité. Le sujet est-il encore aussi tabou qu'on le croit dans les vestiaires? Quelques athlètes des grandes équipes montréalaises ont bien voulu nous donner leur avis sur la question.

«Qui sait comment les joueurs réagiraient? Ce n'est jamais arrivé et je n'ai jamais entendu dire qu'un coéquipier était gai. La plupart des gars dans cette ligue sont du style vivre et laissez vivre. Je ne crois pas que ce serait un problème. Les mentalités ont évolué, je crois.» - Hal Gill, défenseur du Canadien

«Ce n'est pas important qu'un gars soit gai ou pas. Si un coéquipier me dit: ''Moi, j'aime les gars'', peu importe tant qu'il reste pro, ça va. S'il commence à regarder les gars dans le vestiaire, là c'est compliqué. Mais si tu restes pro, tout va bien.» - Antonio Ribeiro, ancien joueur de l'Impact

«Les gens ont parfois l'impression qu'un joueur homosexuel serait rejeté et isolé dans une équipe de football, mais je ne crois pas que ce serait le cas. Ça ne changerait absolument rien, c'est comme si je disais que je préfère les femmes blondes aux brunettes.» - Paul Woldu, demi de coin des Alouettes