Wayne Gretzky ne croit pas que la nouvelle ligue de hockey russe constitue une menace pour la LNH mais il ne serait pas surpris de voir éventuellement une autre équipe de la LNH s'installer en Ontario.

Ce ne sont que deux des sujets qu'il a abordés pendant une allocution devant l'Economic Club du Canada, vendredi après-midi.

La Merveille a révélé à l'assistance qu'on lui avait offert l'opportunité de jouer en Europe après qu'il eut pris sa retraite avec les Rangers de New York en 1999 mais qu'il n'avait vu aucun intérêt à évoluer dans une ligue de second rang. Il estime que plusieurs des vedettes d'aujourd'hui auront la même réaction s'ils sont approchés par la nouvelle ligue russe.

«Il n'y a qu'une seule Ligue nationale de hockey, a précisé Gretzky. Quand j'ai pris ma retraite, j'ai reçu une offre pour aller jouer en Suisse pour un incroyable montant d'argent. Je me rappelle avoir pensé, 'C'est formidable mais il n'y a qu'une Ligue nationale de hockey.

«Et si vous ne pouvez jouer avec les meilleurs et contre les meilleurs, ce n'est pas pareil.»

Le copropriétaire et entraîneur des Coyotes de Phoenix a mentionné qu'il ne sait pas si la LNH envisagera un jour d'ajouter une autre équipe canadienne mais il est d'avis que le marché existe dans le sud-ouest de l'Ontario.

«À mon avis, il ne fait aucun doute que Hamilton, Kitchener ou la région peut définitivement soutenir une équipe de la Ligue nationale», a dit Gretzky.

Il n'est pas aussi convaincu dans le cas de Winnipeg.

Gretzky reconnaît que les amateurs de Winnipeg répondraient à l'appel en soutenant leur équipe mais que ce marché est plus petit pour ce qui est des commandites.

Stephen Harper, Arnold Schwarzenegger et John McCain figurent parmi les récents conférenciers invités par l'Economic Club du Canada. Gretzky est le premier sportif à accepter l'invitation.