Les changements surviennent l'un après l'autre pour C.C. Sabathia. Il fait face à une nouvelle ligue après avoir gagné le Cy Young dans l'Américaine, l'an dernier, et l'arrivée de son troisième enfant est prévue en octobre. De plus, la saison morte devrait lui permettre de s'enrichir sur le marché des joueurs autonomes.

Sabathia brille depuis son acquisition des Indians de Cleveland, le mois dernier. Il est à un gain d'égaler la fiche de 9-0 de Doyle Alexander avec les Tigers, en 1987, pour le meilleur départ chez les lanceurs ayant changé de clubs à la mi-saison.

Sabathia domine la Nationale pour les matchs complets, avec cinq. Il montre une moyenne de 1,60 en neuf départs depuis que les Brewers l'ont obtenu en retour de quatre espoirs des ligues mineures, le 7 juillet.

«J'essaie seulement de nous garder dans les matches et d'aider l'équipe à gagner», affirme le gaucher de six pieds sept pouces.

Sabathia amène une bonne dose d'énergie aux partisans des Brewers, qui n'ont pas participé aux séries depuis la saison 1982.

La formation joue à guichets fermés depuis l'acquisition de Sabathia. Les Cubs menaient la section Centrale par cinq matches, avant les rencontres de mardi, mais les Brewers possèdent deux matches et demi d'avance sur St. Louis dans la course au quatrième as.

«Il n'est pas celui qui va prendre la parole, mais les joueurs aiment le regarder lancer autant que moi, autant que les partisans, a dit le directeur général Doug Melvin. Ce que nous réalisons, c'est que nous avons besoin d'un gars comme lui comme numéro un, et aussi d'un gars comme Ben Sheets pour le suivre dans la rotation. Il faut des départs de qualité pour demeurer dans une course au championnat.»

Le passage de Sabathia à Milwaukee pourrait toutefois être de courte durée, car son prochain contrat devrait ressembler à celui de 137,5 millions $ US pour six ans accordé par les Mets à Johan Santana, lors de la dernière saison morte.

«Il n'y a pas beaucoup de joueurs de son calibre qui demeurent avec leur équipe, a concédé Melvin. Il doivent jouer le jeu du libre marché, et c'est quelque chose dont nous étions conscients au départ.»