Les contrôles antidopage réalisés lors du Tour de France 2008 ont mis en évidence «22 résultats anormaux concernant 12 coureurs», a annoncé jeudi l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), chargée pour la première fois des analyses sur la Grande Boucle.

Sur ces «22 résultats anormaux», quatre concernaient l'EPO, détectée sur trois coureurs, les Espagnols Manuel Beltran (Liquigas) et Moises Duenas Nevado (Barloworld), et l'Italien Ricardo Ricco (Saunier-Duval) à deux reprises, précise l'AFLD dans un communiqué. Tous ces coureurs ont été exclus de la course après l'annonce de leur contrôle positif.

Au total, «218 contrôles individuels ont été pratiqués et ont donné lieu à 298 prélèvements» sur le territoire français, indique l'AFLD.

Un stimulant, l'heptaminol, a également été détecté à deux reprises sur un même coureur, le Kazakh Dmitriy Fofonov (Crédit Agricole), dont le contrôle positif n'a été annoncé qu'à l'issue de l'arrivée sur les Champs-Elysées.

Enfin, les analyses réalisées par l'AFLD ont révélé la présence d'un glucocorticoïde chez sept coureurs disposant pour deux d'entre eux d'une AUT (autorisation d'usage thérapeutique) délivrée par l'AFLD et pour quatre autres d'une AUT délivrée par l'UCI (Union cycliste internationale), indique l'AFLD.

Les contrôles ont également mis en évidence un «bêta-2 agoniste», concernant deux coureurs disposant pour l'un d'une AUT délivrée par l'UCI et pour l'autre de deux AUT délivrées respectivement par l'UCI et l'AFLD.