Louis Borfiga, vous connaissez? Il y a deux ans, les gens de Tennis Canada se bombaient le torse après l'avoir embauché à titre de vice-président du développement de l'élite. Après avoir formé plusieurs des meilleurs joueurs en France, il tente de donner une crédibilité au tennis canadien.

«Je peux vous assurer d'une chose: partout à travers le monde, on parle en bien de la fédération canadienne, on dit qu'elle est l'une des plus dynamiques, explique Borfiga, qui est à Granby pour suivre les Niemeyer, Polansky, Pospisil et Raonic. Partout, les gens sont impressionnés par ce qui se fait chez nous présentement.»

La création d'un véritable centre national d'entraînement (situé à Montréal) a effectivement permis au tennis canadien de gagner des points à l'échelle mondiale. Puis, la présence de joueurs dans le top 100 (Frank Dancevic et Aleksandra Wozniak, sans compter Stéphanie Dubois qui n'est jamais trop loin) fait aussi en sorte qu'on nous prend davantage au sérieux.

«L'avenir est prometteur, a repris Borfiga, un bonhomme fort sympathique. Selon moi, Peter Polansky, Vasek Pospisil et Milos Raonic ont tous le potentiel pour être parmi les 100 meilleurs joueurs au monde. Quant à Frank Dancevic, il a démontré qu'il est capable de battre n'importe qui et il a ce qu'il faut pour se hisser parmi les 50 meilleurs.»