Les basketteuses américaines visent un quatrième titre olympique consécutif aux Jeux de Pékin mais la tâche s'annonce plus compliquée que par le passé.

À Pékin, on devrait une nouvelle fois retrouver les trois nations phare du basket féminin - États-Unis, Australie, Russie - aux avant-postes. Reste à connaître l'ordre d'arrivée, longtemps immuable mais devenu très incertain depuis le dernier Championnat du monde.

Au Mondial-2006, la Russie, avant d'être battue par l'Australie en finale, avait mis fin à douze ans de règne américain aux Championnats du monde et aux jeux Olympiques en sortant l'équipe US en demi-finales.

«On a perdu au Mondial mais pas encore aux JO», rappelle Lisa Leslie, dont l'absence au Mondial pour cause de maternité avait pesé lourd et qui emmènera l'équipe américaine aux côtés d'une autre légende, Sheryl Swoopes.

«L'objectif est évidemment de ramener l'or», annonce la coach US Anne Donovan. Le problème c'est que la Russie et surtout l'Australie, médaillée d'argent aux deux derniers Jeux, poursuivent exactement le même but.

«Nous sommes encore plus forts qu'au dernier Mondial», souligne l'entraîneur des Australiennes, Jan Stirling, qui compte dans ses rangs sans doute la meilleure joueuse du monde, Lauren Jackson.

La Russie, battue trois fois par l'Australie en préparation, a reçu elle le renfort de la naturalisée américaine Becky Hammon - un choix «incompréhensible» selon Donovan - pour tenter de surprendre les deux favoris.