Les partisans des Rapidz d'Ottawa étaient peu nombreux dans les estrades pour accueillir leurs favoris au retour d'un court voyage de quatre parties au New Hampshire et il ne faudrait surtout pas les blâmer.

Les partisans des Rapidz d'Ottawa étaient peu nombreux dans les estrades pour accueillir leurs favoris au retour d'un court voyage de quatre parties au New Hampshire et il ne faudrait surtout pas les blâmer.

L'équipe enligne les défaites à un rythme désolant et elle en a ajouté une autre hier soir.

Cette fois, le Surf d'Atlantic City a eu raison des Rapidz au compte de 7-3 devant une foule annoncée de 1106 spectateurs.

L'organisation des Rapidz a tout fait pour gagner des partisans cette saison.

Le prix des billets a diminué, ils ont ajouté des espaces de stationnement, arrangé des ententes avec OC Transpo, amélioré le menu et baissé les prix des concessions, la bière est moins chère et ils ont multiplié les promotions originales.

Tout est là pour attirer des fidèles partisans de l'équipe d'expansion, mais la médiocrité de l'équipe sur le terrain semble en avoir décourager plus d'un.

Avec une fiche de 2-6 en deuxième moitié de saison et un dossier peu reluisant de 15 victoires contre 40 défaites pour l'ensemble de la saison, il est à se demander si le gérant Ed Nottle va pouvoir bénéficier de la confiance de ses patrons jusqu'à la fin de la saison.

L'équipe manque cruellement de vitesse et de puissance au bâton et hésite à avoir recours au "court et frappe" pour provoquer des choses en attaque.

Les coureurs doivent souvent se contenter d'avancer d'un but à la fois, ce qui fait en sorte qu'ils finissent souvent par moisir sur les sentiers.

Le Surf est plus opportuniste

Encore hier, les Rapidz ont baissé pavillon devant une équipe bien plus opportuniste qu'elle.

Le Surf a inscrit sept points tout en laissant seulement trois coureurs sur les buts.

Les Rapidz ont encore été menottés quand ils avaient des coureurs en position de marquer.

Des sept coureurs laissés sur les buts, cinq étaient positionnés au deuxième ou au troisième coussin.

Il y a bien le nouveau venu, Mike Muscato, qui a permis à la foule d'obtenir de la bière à moitié prix pendant une manche en cognant son premier coup de circuit dans l'uniforme des Rapidz, mais il n'y avait personne sur les buts au moment de sa claque.

À la défense des locaux, il faut dire qu'ils sont rentrés du New Hampshire à 5 h 30 du matin après avoir été victimes d'un long délai aux douanes.

Le lanceur partant du match, Noël Baca (1-7), s'en voulait à l'issue de la rencontre.

"J'ai donné des passes gratuites aux 8e et 9e frappeurs et ceux-ci sont venus marquer. Deux autres tirs m'ont aussi coûté quatre points. C'est la première fois que notre gérant me laisse lancer plus de 100 lancers cette saison, mais je me sentais bien après quatre jours de congé."

Les deux équipes reprennent le collier ce soir à 19 h au stade du chemin Coventry.