La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) prévoit une hausse du prix moyen des propriétés résidentielles, dans la région métropolitaine de Québec, de 5 % cette année et de 3 % l'an prochain.

Dans un communiqué transmis au Soleil cette semaine, l'organisme fédéral de soutien à l'habitation rend compte d'un prix moyen de 193 195 $, en 2008, qui devrait atteindre 202 850 $ (5 %) d'ici janvier et 208 950 $ (3 %) en 2010.

 

La SCHL ne s'attend pas moins, cette année, à une baisse, des mises en chantier de 12 % et des transactions sur le marché de la revente de 7 %.

En 2008, en clair, on a dénombré 5457 nouveaux chantiers, tandis qu'on en prévoit 4800 en 2009. Les transactions, elles, devraient passer de 8003 à 7450. L'an prochain, la SCHL craint un nouveau recul des mises en chantier, à 4300, mais un redressement des transactions, à 7800.

Dans tout le Québec

D'autre part, les pronostics de la SCHL, pour l'ensemble du Québec, sont respectivement de 43 175 mises en chantier et de 75 400 transactions en 2009. Par opposition à 47 901 et 79 402, l'année dernière. Pour 2010, elles s'aggravent quant aux mises en chantier (41 100), mais s'apprécient du côté de la revente (77 000).

Au cours des dernières années, les mises en chantier de logements en copropriété et de résidences pour personnes âgées ont été exacerbées. Elles ralentissent à présent. C'est pourquoi, entre autres raisons, on construit moins.

D'autant que l'offre de résidences pour aînés s'opposera à un moindre nombre de 75 ans et plus. Car ils sont de la cohorte «rétrécie» du krach boursier de 1929 et de la Grande Dépression qui en a découlé. À l'époque, pendant que la mortalité infantile était élevée, les parents faisaient moins d'enfants.

Enfin, «de récentes pertes au chapitre de l'emploi, associées au fort degré d'incertitude économique actuel, contiendront quelque temps encore les dépenses des ménages», juge la SCHL. Sauf à Québec peut-être.