«C'est un marché de premier acheteur. Les gens paient entre 165 000 $ et 185 000 $ pour un bungalow. À ce prix, ils ont un petit carré de gazon, des pièces plus petites et une ou deux chambres», affirme le directeur de la Chambre immobilière de la Haute-Yamaska, Réjean Labarre.

«C'est un marché de premier acheteur. Les gens paient entre 165 000 $ et 185 000 $ pour un bungalow. À ce prix, ils ont un petit carré de gazon, des pièces plus petites et une ou deux chambres», affirme le directeur de la Chambre immobilière de la Haute-Yamaska, Réjean Labarre.

 «Les maisons de 250 000 $ sont davantage recherchées par les deuxièmes acheteurs qui vendent leur première maison avec une équité et qui peuvent assumer des paiements plus grands. Ils peuvent alors avoir un garage attaché, une piscine, un aménagement paysager, donc plus de bien-être personnel», ajoute M. Labarre, également directeur du bureau granbyen de la bannière La Capitale Performance.

Au cours des trois premiers mois de 2008, 117 maisons unifamiliales ont été vendues à Granby. Dans le lot, seulement sept résidences ont trouvé preneurs à un prix supérieur à 240 000 $. Ces ventes ne représentent donc que 6 % des ventes totales. Il n'y a aucune comparaison possible avec le marché montréalais.

En fait, seulement 11 résidences ont été vendues en 2007 à un prix oscillant entre 240 000 $ et 260 000 $ sur le territoire de la ville de Granby, qui compte 60 000 habitants. Et ceux qui ont payé ce prix ne sont pas prêts à s'en vanter. Aucun des acheteurs contactés par La Voix de l'Est n'a accepté de nous laisser photographier sa résidence et encore moins de nous ouvrir sa porte.