Le marché de l'habitation au Canada va manifester de la vigueur d'ici l'été, mais va faiblir l'automne prochain.

Le marché de l'habitation au Canada va manifester de la vigueur d'ici l'été, mais va faiblir l'automne prochain.

Telles sont les prévisions des spécialistes qui ont participé hier à la conférence Canadian Real Estate Outlook de la Banque Scotia. Calgary et Vancouver vont encore surpasser les autres régions. Les prix résidentiels seront parmi les plus abordables au pays à Trois-Rivières, Saguenay, Québec et Montréal, selon Adrienne Warren, économiste principale de la Scotia.

La hausse du prix des maisons à l'ouest de l'Ontario a atteint en moyenne 18 % en 2006, quatre fois celle de l'est du pays, a-t-elle précisé. Le marché canadien de l'habitation a démarré l'année avec vigueur, a déclaré de son côté Phil Soper, président de Royal LePage, et le printemps s'annonce plus fort que prévu.

Grâce à un hiver tardif, les mises en chantier résidentielles de janvier dernier ont grimpé à un sommet de trois ans et demi et le marché de la revente a atteint un record, selon Mme Warren. L'économiste prévoit une croissance moins forte des prix, mais d'une moyenne de tout de même 10 % cette année au Canada. La solidité du marché canadien surprendra, comparativement à la faiblesse de celui des États-Unis où les mises en chantier ont déjà chuté de 25 % et le nombre des reventes de maisons, de 10 %, a noté l'économiste. La Scotia s'attend enfin à une baisse des taux d'intérêt, l'automne prochain, et à leur stabilité, d'ici là.