Faire le bon choix, payer le juste prix: acheter une maison est à la fois stimulant et stressant. Des acheteurs se racontent.

Les acheteurs

Qui: Stéphanie Lefrançois et William Dufour 

La propriété: une maison à étage de style canadien de 1981

Endroit: Boucherville 

Expérience: deuxième achat

Prix demandé (par le vendeur): 429 000 $

Stéphanie Lefrançois, 29 ans, et son conjoint William Dufour, 30 ans, étaient déjà propriétaires d'un loft à Pointe-Saint-Charles. Mais ils s'y sentaient à l'étroit. Ils se sont donc lancés à la recherche d'une grande maison de deux niveaux en banlieue.

La localisation

«On aurait souhaité trouver notre propriété dans l'île de Montréal, mais en raison des prix trop élevés, nous sommes allés voir du côté de la Rive-Sud», souligne Stéphanie Lefrançois. Le couple a d'abord songé à acheter dans le Vieux-Longueuil, avant de se tourner vers Boucherville. «Puisque je travaille à Anjou, il était important de trouver une ville offrant du transport en commun efficace jusque dans l'est de la ville», ajoute-t-elle.

La démarche d'acquisition

Le couple a dû s'y prendre à trois reprises avant de conclure une offre d'achat, en mai dernier. Durant leurs démarches, ils ont réalisé que le marché immobilier de Boucherville était beaucoup plus actif qu'ils ne l'avaient anticipé. «On s'est fait battre [par d'autres acheteurs], sur le prix demandé, lors des deux premières offres, dit-elle. Les acheteurs étaient déterminés!» Il leur a fallu effectuer 25 visites de propriétés avant de trouver la maison qui répondait à leurs attentes.

L'importance de se sentir chez soi

C'était clair, dès le départ, que la maison convoitée devait être spacieuse. William Dufour, ingénieur, voulait y installer son bureau, puisqu'il travaille de la maison. «Nous rêvions d'une maison à étage, pas d'un bungalow, souligne sa conjointe. J'ai toujours aimé la grande maison de ma grand-mère, qui s'élevait sur deux étages!» Mais au-delà de la superficie de la maison de style canadienne, les deux acheteurs, qui souhaitent fonder une famille, jugeaient «essentiel» et même fondamental de se sentir bien, de ressentir «de bonnes vibrations», précise Stéphanie. «On avait visité des maisons où on ne ressentait rien, où on avait juste envie de sortir après y avoir mis les pieds», se souvient-elle avec humour.

La rigueur avant tout

La maison construite en 1981 était en très bonne condition. Mais pour en avoir l'assurance, le couple d'acheteurs voulait la preuve, noir sur blanc. «On a été intenses sur l'inspection!» soulève Stéphanie. Son père, qui est «dans la construction», avait lui-même dressé la liste des éléments à vérifier en vue de l'acquisition. Avocate de formation, elle a mis ses compétences à contribution en vue d'obtenir toutes les informations nécessaires (permis municipaux, attestions des ingénieurs pour la structure, etc.).

L'offre d'achat

Tant pour la vente de leur loft que pour l'achat de leur maison à étage de Boucherville, les jeunes acheteurs se sont fait accompagner par le même courtier immobilier. «C'était une décision réfléchie qui visait à réduire le stress lié à la vente et à l'achat d'une propriété», explique Stéphanie. Elle précise qu'à la fin, ils ont payé la maison «5000 $ au-dessus» du budget fixé à l'origine.

Si c'était à refaire

Le couple a emménagé dans sa nouvelle maison en juillet. Le bonheur! Sauf que Stéphanie a réalisé qu'il fallait acheter des électroménagers hors normes, à un prix hors normes, également. «La cuisine avait été refaite par les anciens propriétaires, et pour remplir l'espace, il nous a fallu payer plus de 2500 $ uniquement pour le frigo!, précise-t-elle. Avoir su, on aurait acheté les électroménagers qui se trouvaient dans la cuisine...»