Laver son automobile, arroser son entrée ou son gazon les matins et les soirs de canicule, sans se faire ennuyer, c'est possible. Il suffit pour ça de récupérer et d'employer l'eau de pluie qui, à chaque orage, sort par centaines de litres des gouttières. En cela, la société Sovotech de Thetford, par le système de récupération des eaux pluviales qu'elle a conçu, qu'elle fabrique et distribue, peut vous aider.

Laver son automobile, arroser son entrée ou son gazon les matins et les soirs de canicule, sans se faire ennuyer, c'est possible. Il suffit pour ça de récupérer et d'employer l'eau de pluie qui, à chaque orage, sort par centaines de litres des gouttières. En cela, la société Sovotech de Thetford, par le système de récupération des eaux pluviales qu'elle a conçu, qu'elle fabrique et distribue, peut vous aider.

Il suffit d'un réservoir, situé sous terre ou sur un sol en élévation, relié par un tuyau à un capteur raccordé à une gouttière.

«Si le réservoir est souterrain, une petite pompe, à la façon d'un puits artésien, est requise. Sur une élévation, à la manière d'un château d'eau, c'est la gravité qui fait le travail», explique Mario Lessard, co-inventeur du procédé et copropriétaire de Sovotech.

De la sorte, plaide-t-il, on peut conserver l'eau de pluie en prévision des jours où il ne pleut pas et soulager, ce faisant, l'usine d'épuration des eaux de sa localité. «Le traitement des eaux usées est coûteux cependant que les usines, qui ont du mal à suffire, son vieillissantes», trouve M. Lessard.

«On peut, bien sûr, arroser avec cette eau les plantes, les fleurs et le potager. Les membres des sociétés d'horticulture aiment ça», détaille M. Lessard. Sans compter l'eau de la piscine qu'on peut renouveler en plongeant le tuyau d'approvisionnement dans l'écumoir.

Mario Lessard est un adepte. Il joint l'action au discours. Il récupère son eau de pluie aussi bien que celle d'un voisin qui n'en veut pas. Celle-ci est acheminée chez lui, jusqu'à un réservoir de 250 gallons qu'il a habillé de cèdre, par un tuyau enfoui. «Rien n'y paraît», jure-t-il.

Sans compter un réservoir souterrain de 550 gallons, un autre sous le balcon de 50 pour l'arrosage de l'entrée et un dernier de 100 pour la remise «horticole». C'est avec l'eau de pluie que les réservoirs de toilette de la maison sont remplis et il trouve effarant toute l'eau qui est employée à cette fin.

Lorsque les réservoirs sont pleins à ras bord, le trop-plein est dirigé vers la haie par un tuyau troué. «L'eau ruisselle et s'en va joindre la nappe phréatique», se félicite M. Lessard.

L'hôtel de ville de Québec, a appris Le Soleil, d'une autre part, pourrait avoir bientôt le sien. Dans le peu de place, cependant, qu'on pourra lui impartir. Encore que plus l'emprise d'un bâtiment au sol est grande, plus grande est sa capacité de récupération des eaux pluviales.

À domicile, il peut coûter jusqu'à 1000 $ pour s'équiper. Ce qui comprend un gros réservoir en polyéthylène, une pompe, la tubulure et les capteurs en accord avec le nombre de colonnes de chute de gouttières qu'on a.

«On va se faire des peurs en voyant un pareil prix, mais on peut ramasser l'eau de pluie à partir de 30 $», démystifie M. Lessard.

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Renseignements : 418 338-3657; 418 334-0770; sovotech.ca