Varennes ne fait pas que «dormir». Près de 40 % des 20 573 résidants de cette municipalité de la Montérégie y travaillent. «Plusieurs de nos voisins habitent et travaillent à Varennes», dit Guy Lebel, 32 ans. Son ordinateur portable est posé sur la table de la salle à manger familiale Originaires de Trois-Rivières, lui et sa compagne, Julie-Isabelle Baribeau, 30 ans, ont habité sur le Plateau, dans un village du Centre-du-Québec, puis au bord du fleuve à Verchères. Après la naissance de leur premier enfant, ils cherchaient un secteur tranquille et sécuritaire. À 20 kilomètres de l'extrémité sud du pont Jacques-Cartier, leur nouvelle maison est située dans une rue sans issue qui se prête mieux que la route 132 aux parties de hockey improvisées.

Varennes ne fait pas que «dormir». Près de 40 % des 20 573 résidants de cette municipalité de la Montérégie y travaillent. «Plusieurs de nos voisins habitent et travaillent à Varennes», dit Guy Lebel, 32 ans. Son ordinateur portable est posé sur la table de la salle à manger familiale Originaires de Trois-Rivières, lui et sa compagne, Julie-Isabelle Baribeau, 30 ans, ont habité sur le Plateau, dans un village du Centre-du-Québec, puis au bord du fleuve à Verchères. Après la naissance de leur premier enfant, ils cherchaient un secteur tranquille et sécuritaire. À 20 kilomètres de l'extrémité sud du pont Jacques-Cartier, leur nouvelle maison est située dans une rue sans issue qui se prête mieux que la route 132 aux parties de hockey improvisées.

Q: Quelle expression décrit le mieux votre appréciation de Varennes?

R: Familial. Les gens sont d'un abord facile. Par exemple, notre fils fréquente une garderie à moins d'un kilomètre et l'autre jour, la gardienne a appelé en fin d'après-midi, il ne restait qu'Adrien, elle offrait de venir le reconduire en poussette. Vraiment, nous sommes près de tout.

Q: Que voulez-vous dire par «tout»?

R: (Guy) Nous sommes près du fleuve, de quatre parcs, de la partie de hockey improvisée dans la rue en face, d'une piste cyclable qui mène à Longueuil et à Montréal via l'île Notre-Dame ou le pont Jacques-Cartier, près aussi de notre piscine, de notre jardin, de notre terrasse, de notre BBQ (...) et de notre travail.

Q: Où travaillez-vous?

R: (Guy) Je travaille pour une firme de consultants de Québec en stratégie marketing. Je suis souvent sur la route. (Julie) Je suis responsable des communications au diocèse de Longueuil.

Q: Quels sont vos endroits préférés dans le quartier?

R: (Julie) Je dépense toutes mes payes au Jardin de la Seigneurie (311, boul. de la Marine). C'est un marché où il y a de vrais bons bouchers et une grande variété de fromages fins. J'achète tous mes fruits et légumes là. La pâtisserie (Rolland) est excellente. Le personnel est aimable, on m'aide toujours à apporter mes paquets à l'auto quand je suis avec les enfants! Même chose quand j'étais enceinte.(Guy) À côté de là, il y a deux supermarchés rénovés, une SAQ (Julie) Nous recommençons peu à peu à recevoir et à sortir, cinq mois après la naissance d'Eugénie. Parfois nous allons manger au Leméac, à l'Express... Nous allons souvent chercher des sushis chez Zend'O, à Boucherville, ou des plats Chez Tante Azelie (217, rue Sainte-Anne), un traiteur situé près de la basilique Sainte-Anne-de-Varennes.

Q: Le moyen de transport que vous utilisez le plus souvent?

R: (Guy) À part descendre l'escalier? (rires) Pour travailler, c'est l'auto. Pour la détente, le vélo. (Julie) L'été dernier, nous faisions du vélo aux alentours en tirant Adrien dans une remorque.(Guy) J'aime aussi l'emmener près du fleuve voir les bateaux passer.

Q: Quels sont les désavantages d'habiter ici?

R: (Guy) J'aurais aimé retrouver le parc national de la Mauricie en plein coeur de Montréal, mais c'est impossible. D'ici on peut aller au resto à Montréal en 20 minutes. On a la tranquillité le soir. Les bouchons, je ne connais pas ça. Et pour mon travail, la proximité de deux parcs industriels d'envergure, l'un scientifique, l'autre chimique, est intéressante. Pour moi, il n'y a que des avantages.(Julie) Si on gagnait 15 millions, on resterait à Varennes! Mais on s'achèterait peut-être un chalet...

À 5 MINUTES:

 Julie-Isabelle Baribeau et Guy Lebel trouvent...

- un parc

- une garderie en milieu familial

- deux écoles primaires (publique, privée)

- une école secondaire

- une piste cyclable