L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment conseillé aux propriétaires d'immeubles de l'hémisphère Nord d'améliorer l'aération dans leurs habitations afin de réduire la concentration de radon, un gaz radioactif pouvant entraîner des cancers du poumon.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment conseillé aux propriétaires d'immeubles de l'hémisphère Nord d'améliorer l'aération dans leurs habitations afin de réduire la concentration de radon, un gaz radioactif pouvant entraîner des cancers du poumon.

 «Le radon constitue pour la santé une menace largement répandue mais sous-estimée», a souligné Mike Repacholi, chef du programme Rayonnement et santé à l'OMS, dans un communiqué.

Après le tabagisme, le radon est le deuxième facteur de risque de cancer du poumon dans le monde, provoquant des dizaines de milliers de décès annuels, selon l'OMS.

Les mesures pour améliorer l'aération doivent s'appliquer particulièrement en hiver, où l'on observe les concentrations les plus élevées de ce gaz qui pénètre par des petites fissures dans les fondations, puisqu'en cette saison, les fenêtres restent normalement fermées.

«De nombreuses personnes sont exposées à leur insu quotidiennement au radon chez elles ou sur leur lieu de travail. Il faut sensibiliser les gens à l'existence de cette menace et aux moyens d'atténuer le risque pour la santé publique», précise M. Repacholi.

Une première mesure consiste à mesurer la concentration de radon dans les bâtiments. En cas de concentration élevée, on peut installer un système assurant une aération suffisante et boucher les fissures du plancher en contact avec le sol.

Le radon est un gaz naturel radioactif qui émane du sol et sa concentration dépend principalement de la quantité d'uranium présente dans le sol.