Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

Une petite maison à louer dans Saint-Lambert a capté l’attention d’Hélène Carpentier et de Karl Fournier, en 2013. Ils étaient loin de se douter qu’ils l’achèteraient, puis qu’ils seraient contraints de la démolir, l’année suivante, lorsqu’ils entameraient des travaux d’agrandissement. En 2015, ils ont pu construire une toute nouvelle maison, une rareté dans le quartier.

« On n’aimait pas la brique et on voulait la changer. On avait eu la permission de l’enlever avant de construire deux additions, dont un garage, de chaque côté de la maison, qui datait de 1947, explique M. Fournier. Après avoir retiré la brique sur deux murs, les ouvriers se sont aperçus que les murs étaient instables. Des ingénieurs en structure de deux entreprises différentes ont constaté que la maison était dangereuse et qu’elle pouvait tomber d’un coup de vent.

« La Ville nous a donné un permis de démolition tout en précisant qu’il fallait respecter exactement l’emplacement de l’ancienne maison et des additions prévues. On a donc pu tout recommencer à zéro. Ce fut un mal pour un bien, même si les coûts ont augmenté. On a récupéré des planches de bois, que l’on retrouve à différents endroits dans la nouvelle maison. »

  • Cet espace lumineux situé à l’arrière de la maison, à côté de la cuisine, est bordé d’immenses fenêtres. Des poutres d’acier ont été installées afin de garder les espaces au rez-de-chaussée le plus ouverts possible.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Cet espace lumineux situé à l’arrière de la maison, à côté de la cuisine, est bordé d’immenses fenêtres. Des poutres d’acier ont été installées afin de garder les espaces au rez-de-chaussée le plus ouverts possible.

  • La cuisine, très moderne avec ses plans de travail en lapitec et ses électroménagers en inox, possède un cachet ancien. Le parement en bois des armoires et de l'îlot est fait de bois récupéré.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    La cuisine, très moderne avec ses plans de travail en lapitec et ses électroménagers en inox, possède un cachet ancien. Le parement en bois des armoires et de l'îlot est fait de bois récupéré.

  • Les grandes portes-fenêtres, qui longent la salle à manger, donnent accès à la terrasse.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Les grandes portes-fenêtres, qui longent la salle à manger, donnent accès à la terrasse.

  • Le rez-de-chaussée est très ouvert, pour que la lumière circule librement. Le salon, à l’avant de la maison, est également très éclairé.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Le rez-de-chaussée est très ouvert, pour que la lumière circule librement. Le salon, à l’avant de la maison, est également très éclairé.

  • À l’étage, la chambre principale donne sur le toit vert, aménagé sur le garage.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    À l’étage, la chambre principale donne sur le toit vert, aménagé sur le garage.

  • Du trèfle et des tomates poussent entre autres sur le toit vert, bordé de cèdres. Un spa s’y trouve aussi.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Du trèfle et des tomates poussent entre autres sur le toit vert, bordé de cèdres. Un spa s’y trouve aussi.

  • Cette pièce à l’étage, dotée d’une bibliothèque, sert de bureau.  

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Cette pièce à l’étage, dotée d’une bibliothèque, sert de bureau.  

  • Le sous-sol est éclairé par de grandes fenêtres. Il compte une salle d’entraînement spacieuse.   

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Le sous-sol est éclairé par de grandes fenêtres. Il compte une salle d’entraînement spacieuse.   

  • Les propriétaires pratiquent de nombreux sports de plein air. Ils rangent leur équipement dans un espace que leurs proches surnomment « le mini La Cordée ».

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Les propriétaires pratiquent de nombreux sports de plein air. Ils rangent leur équipement dans un espace que leurs proches surnomment « le mini La Cordée ».

  • Vue sur la terrasse à l’arrière

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Vue sur la terrasse à l’arrière

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Luminosité d’abord

Hélène Carpentier aimait la luminosité dans l’ancienne demeure. « On a installé de grandes fenêtres en arrière, pour en profiter, souligne-t-elle. On a un solarium vitré dans un coin, où on voit le soleil toute la journée et de super couchers de soleil le soir. Plusieurs fenêtres vont jusqu’au sol. Les espaces sont ouverts, parce qu’on voulait que ce soit éclairé autant en avant qu’en arrière, et qu’on aime beaucoup recevoir. Quand on est dans la salle à manger, qui est plus vers le salon, on est toujours en contact avec ceux qui se trouvent dans la cuisine. »

Le gestionnaire de chantier qu’ils ont engagé avait l’habitude de coordonner la construction de bâtiments industriels et d’immeubles résidentiels de plusieurs étages. Il a fait installer des poutres d’acier afin de garder les espaces au rez-de-chaussée le plus ouverts possible. Il s’est aussi servi de son expertise pour aménager un toit vert au-dessus du garage.

On voulait mettre un spa, alors la structure a été faite en conséquence. On a placé des bacs avec des cèdres tout autour pour avoir de l’intimité.

Karl Fournier, copropriétaire

« On a assez de place pour faire pousser entre autres des tomates dans des pots et des poivrons, ajoute sa conjointe. On a accès directement de notre chambre. C’est très agréable. Mais on profite plus du spa l’hiver, quand on arrive de faire du ski de fond. »

Un sous-sol façon gym

Les propriétaires, qui ont chacun deux grands enfants, sont très sportifs. Lorsque le fils de Mme Carpentier, qui habitait avec eux, a quitté la maison, le sous-sol est devenu lieu d’entraînement.

Partout dans la maison, les penderies de style walk-in abondent. Dans le sous-sol, très éclairé, beaucoup d’espace de rangement a également été intégré.

« Les gens appellent cela notre mini La Cordée, révèle Karl Fournier. Il y a de l’équipement pour faire de la plongée sous-marine, et à peu près tout ce que vous pouvez imaginer comme sport de plein air, jusqu’en alpinisme. »

Leur demeure est devenue trop grande pour leurs besoins. Ils prévoient prendre leur retraite dans huit ans et commencent déjà à se préparer. Ils ont acheté un terrain à Eastman, où ils comptent bâtir une maison moins spacieuse, mais tout aussi lumineuse que celle à Saint-Lambert, sur un seul niveau. Ils s’y prennent d’avance afin d’effectuer graduellement les travaux.

Consultez la fiche de la propriété

La propriété en bref

Prix demandé : 2 800 000 $

Année de construction : 2015

Pièces : La maison individuelle, située au 585, avenue de Sanford, à Saint-Lambert, compte 17 pièces. Le rez-de-chaussée, très ouvert, est bordé d’immenses fenêtres et portes-fenêtres, à l’arrière. À l’étage, la chambre principale donne sur un toit vert, aménagé au-dessus du garage. Il y a trois chambres à l’étage et une quatrième chambre dans le sous-sol, trois salles de bains et une salle d’eau. Un foyer à bois à triple face réchauffe l’atmosphère au rez-de-chaussée, tout comme le bois récupéré de l’ancienne maison, incorporé à différents endroits dans la demeure.

Superficie habitable : 2739 pi⁠2 (254,5 m⁠2)

Superficie du terrain : 6188 pi⁠2 (574,9 m⁠2)

Évaluation municipale : 1 668 600 $

Impôt foncier : 14 011 $

Taxe scolaire : 1321 $

Courtier immobilier : Rosaire Boutin, Groupe Sutton-Actuel