Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente

Quand est venu le temps de dénicher un énième chez-soi pour sa famille, Marie Saint Pierre n’a pas eu à chercher très loin. « Mon bureau est en face », nous a montré la designer québécoise alors que nous visitions son loft.

Son atelier, pas de surprise ici, est situé dans le quartier de la Cité de la mode. Un coin qui a connu son lot de bouleversements au cours des dernières décennies avec l’exode des fabricants de vêtements vers l’Orient. Le quartier du textile n’est plus ce qu’il était, mais il se métamorphose.

En plus des irréductibles de la mode, on croise maintenant des entrepreneurs, des artistes, des architectes, des spécialistes des nouvelles technologies. Et des résidants. Car certains des édifices qui employaient des couturières ont été transformés pour accueillir des gens qui choisissent d’y vivre.

C’est le cas de La Fabrique 125, reconnaissable en raison des grands chiffres imprimés sur les murs extérieurs. En 2013, cet immeuble industriel a été converti en un édifice résidentiel constitué de 192 lofts en copropriété. C’est là que Mme Saint Pierre a choisi de vivre avec sa famille.

Question de transparence, sachez que c’est la troisième fois que nous rencontrons Mme Saint Pierre en 11 ans pour l’interviewer dans le cadre de cette rubrique. Chaque fois, nous choisissons ses propriétés en ignorant qu’elle en est la propriétaire.

De A à Z

  • La façade de la Fabrique 125 est identifiable dans le Quartier de la mode en raison de son imprimé original. Cette bâtisse industrielle a été convertie en édifice résidentiel en 2013.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    La façade de la Fabrique 125 est identifiable dans le Quartier de la mode en raison de son imprimé original. Cette bâtisse industrielle a été convertie en édifice résidentiel en 2013.

  • Il y a plusieurs coins où l’on peut se reposer dans les lofts. Celui-ci fait office de salon et de salle de télé.

    PHOTO FOURNIE PAR MARCO ET COLDWELL BANKER

    Il y a plusieurs coins où l’on peut se reposer dans les lofts. Celui-ci fait office de salon et de salle de télé.

  • Le coin musique, tout près du salon. Derrière la tenture se trouve le second loft, celui des enfants.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Le coin musique, tout près du salon. Derrière la tenture se trouve le second loft, celui des enfants.

  • La cuisine des parents est en deux volets. Cette partie, avec la plaque de cuisson et les fours, comprend aussi l’immense îlot avec évier installé sur un meuble antique et une surface en quartz.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    La cuisine des parents est en deux volets. Cette partie, avec la plaque de cuisson et les fours, comprend aussi l’immense îlot avec évier installé sur un meuble antique et une surface en quartz.

  • Le second volet de la cuisine est installé derrière le premier. C’est ici que se trouvent les électros et autres armoires de rangement ainsi qu’un second évier.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Le second volet de la cuisine est installé derrière le premier. C’est ici que se trouvent les électros et autres armoires de rangement ainsi qu’un second évier.

  • Niché sous la fenêtre, un autre coin pour grignoter, travailler ou recevoir. À noter le long du mur, une des cinq banquettes de l'appartement.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Niché sous la fenêtre, un autre coin pour grignoter, travailler ou recevoir. À noter le long du mur, une des cinq banquettes de l'appartement.

  • Il faut grimper quelques marches pour atteindre les trois chambres et les cinq salles de bains.

    PHOTO FOURNIE PAR COLDWELL BANKER

    Il faut grimper quelques marches pour atteindre les trois chambres et les cinq salles de bains.

  • De cet angle, on a une belle vue d’ensemble sur l’aire commune de l’appartement.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LAPRESSE

    De cet angle, on a une belle vue d’ensemble sur l’aire commune de l’appartement.

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Celle-ci lui faisait de l’œil en raison de son potentiel. Imaginez un canevas vierge où l’on peut tout inventer. « Il n’y avait qu’un plancher et des murs. Pas de plomberie, pas d’électricité, pas de cloisons. » Mais il y avait ces hauts plafonds et ces grandes fenêtres. Plus important, elle et son mari pouvaient acheter trois lofts jumelés du rez-de-chaussée et en faire une seule unité. Enfin, deux unités réunies en une, mais séparées. Vous suivez toujours ?

Au départ, les enfants, jeunes adultes, poursuivaient leurs études à l’extérieur de Montréal. « Mais on imaginait qu’ils reviendraient et on voulait qu’ils se sentent chez eux, explique Mme Saint Pierre. On a divisé le grand loft pour en faire deux unités, une pour les enfants, plus petite, et l’autre pour nous. » Tout en conservant des pièces communes permettant d’accueillir plusieurs invités à la fois.

Chaque espace dispose des mêmes caractéristiques. Chacun a sa cuisine, sa salle de lessive, ses salles de bains et beaucoup d’espace pour les rencontres.

  • L’une des trois chambres, celle-ci est la plus grande. Elle comprend deux penderies de type walk-in et une salle de bains avec grande douche.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    L’une des trois chambres, celle-ci est la plus grande. Elle comprend deux penderies de type walk-in et une salle de bains avec grande douche.

  • La penderie de la propriétaire, et une partie de la douche. À noter, les carreaux qui recouvrent les murs de la douche. Chacune des trois douches a un motif différent.

    PHOTO FOURNIE PAR COLDWELL BANKER

    La penderie de la propriétaire, et une partie de la douche. À noter, les carreaux qui recouvrent les murs de la douche. Chacune des trois douches a un motif différent.

  • La salle de bains des parents est adjacente à leur chambre.

    PHOTO FOURNIE PAR COLDWELL BANKER

    La salle de bains des parents est adjacente à leur chambre.

  • Nous sommes ici dans la cuisine du second loft, celui des enfants. L’escalier mène à leurs chambres.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Nous sommes ici dans la cuisine du second loft, celui des enfants. L’escalier mène à leurs chambres.

  • Les pièces communes du loft, salon et salle télé, le coin repas et la cuisine.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Les pièces communes du loft, salon et salle télé, le coin repas et la cuisine.

  • Il y a deux salles de lessive dans le loft, une à chaque extrémité de l’appartement. Celle-ci est du côté des parents.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Il y a deux salles de lessive dans le loft, une à chaque extrémité de l’appartement. Celle-ci est du côté des parents.

  • C’est la chambre de la fille du couple. Chaque chambre a sa propre salle de bains et son walk-in.

    PHOTO FOURNIE PAR COLDWELL BANKER

    C’est la chambre de la fille du couple. Chaque chambre a sa propre salle de bains et son walk-in.

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Le designer Gervais Fortin a participé à l’élaboration de l’espace. Il fallait créer des lieux communs, des chambres et des salles d’eau. Là où se trouvaient les quais d’embarquement, on a construit les chambres.

Les deux unités peuvent être complètement séparées (on a même installé des murs pare-feu), mais en raison de la vie familiale, elles sont reliées par des ouvertures.

Les espaces de rangement ne manquent pas, il y en a même qui sont savamment camouflés à l’intérieur des murs. Chaque chambre a son placard de type walk-in (deux dans la chambre principale) et on a compté au moins trois (peut-être quatre ?) vestiaires. « Pour les skis, les vélos, les grosses épiceries… » De quoi tout ranger sans qu’il n’y paraisse.

Les hauts plafonds ont été peints en noir, pour camoufler les tuyaux et autres nécessités mécaniques. Cette astuce procure un effet de hauteur qui semble plus élevé que les 15 pi du plancher au plafond. Le soir, le loft est protégé des regards indiscrets par des stores et des tentures qui couvrent tout le mur. En prime, ils sont activés par commande électrique.

Ce loft revendique trois vocations. « Il est résidentiel, industriel “léger” et commercial », indique la courtière Isabelle Simard. Il peut ainsi servir de bureau, de salle d’exposition, de résidence. C’est pour cela qu’il intéressait l’entrepreneure, qui y voyait une façon d’inviter ses clients autant que les amis de ses deux enfants.

À près de 4000 pi2, l’espace est grand pour cette famille occupée. Trop grand pour des parents qui savent que le nid se videra bientôt. Où aller donc ? « À Miami ! » Mme Saint Pierre dit détester la routine, et ce changement l’enthousiasme. Jusqu’au prochain déménagement, pourrait-on ajouter ?

La propriété en bref

  • Prix demandé : 3 250 000 $
  • Année de construction : 1969, converti en lofts en 2013
  • 12 pièces sur 3 copropriétés contiguës, comprenant 2 cuisines, 3 chambres, 5 salles de bains, 2 salles de lessive, 2 garages avec 1 borne électrique à usage exclusif. Stores et tentures à commande électrique.
  • Superficie nette : 3948 pi2
  • Évaluation municipale : 1 062 400 $
  • Impôt foncier : 8253 $
  • Taxe scolaire : 1030 $
  • Droits de copropriété : 10 872 $
  • Courtière : Isabelle Simard, Coldwell Banker Commercial, 514 918-6513
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