Lise Robillard et Carl Duplessis habitent au bord de l’eau depuis 50 ans. Ils ont d’abord demeuré dans l’île Bigras, avant de s’installer ailleurs dans l’archipel des Îles-Laval, en 1977. Ils ont alors pris racine dans l’une des 69 propriétés de l’île Verte, nichée au cœur de la rivière des Prairies, à l’ouest de l’autoroute 13, entre Pierrefonds et Laval-sur-le-Lac.

« On se trouve entre la campagne et la ville », indique Mme Robillard, qui se sent comme dans les Laurentides. Beaucoup d’arbres, faut-il préciser, procurent au couple une grande intimité.

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La rivière des Prairies est visible de la cuisine.

« Peu importe où on est dans la maison, on aperçoit de la verdure ou la rivière, qui est très dynamique et ne gèle pas, précise-t-elle. On voit constamment l’eau circuler. C’est calme, c’est serein. »

La résidence a été construite de façon intelligente, fait remarquer Carl Duplessis, artiste en arts visuels, qui a longtemps été professeur en aménagement d’intérieur et design industriel dans un cégep montréalais.

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Depuis 43 ans, Lise Robillard et Carl Duplessis ont l’impression d’habiter dans les Laurentides. Or ils se trouvent à proximité de Laval et de Montréal.

La maison a été placée dans un angle, pour faire face au sud. On ne voit pas les voisins.

Carl Duplessis, propriétaire

La partie originale de la demeure, construite en 1964, a été conçue par l’architecte William Thompson. L’habitation de deux niveaux était couverte de bardeaux de cèdre à l’origine. Elle a fait partie d’un reportage du magazine Better Homes and Gardens, en septembre 1969, qui présentait 18 maisons au design réfléchi, ouvrant la voie au style des années 1970.

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Le vivoir est la pièce préférée de Lise Robillard, qui s’y installe pour lire. La rivière, fait-elle remarquer, est très dynamique et ne gèle pas. L’eau circule constamment.

Les propriétaires ont effectué d’importants travaux à la fin de 1983 et au début de 1984. Ils ont remplacé le recouvrement extérieur de la section originale de la maison et ont ajouté un portique vitré, à l’extérieur de la porte principale. Ils ont aussi agrandi la demeure, qui a gagné une nouvelle section de deux niveaux avec un sous-sol, destinée aux activités artistiques de M. Duplessis. Ce dernier a installé un vaste atelier dans le sous-sol, où il effectue notamment l’encadrement de ses toiles. C’est à l’étage, éclairé par d’immenses puits de lumière, qu’il s’installe pour peindre ou donner des ateliers, avec des modèles.

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Les propriétaires ont agrandi leur demeure à la fin de 1983 et au début de 1984. Carl Duplessis en a profité pour aménager un atelier à l’étage. La pièce est baignée de lumière.

« Cet espace peut devenir un lieu de travail indépendant de la maison, pour recevoir des clients », souligne Mme Robillard.

En sécurité

La résidence compte quatre chambres et deux salles de bains (deux chambres et une salle de bains au rez-de-chaussée et à l’étage, superposées). La salle de bains au rez-de-chaussée rappelle l’époque de la construction de la maison avec son carrelage ancien. Mais c’est l’exception. Le système d’éclairage, les garde-corps et les rampes ont été remplacés, précise M. Duplessis. La cuisine, rénovée en 2015, est à la fine pointe avec des armoires Mobalpa, des plans de travail faits d’un matériau résistant à une chaleur extrême de marque Dekton et des électroménagers haut de gamme.

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Peu importe où ils se trouvent dans la maison, les propriétaires aperçoivent de la verdure ou la rivière des Prairies.

Les propriétaires ont été importunés deux fois par la crue des eaux, en 2017 et en 2019. Ils ont pris des mesures pour éviter tout problème. « Il n’y a eu aucun dégât, précise M. Duplessis. La maison est assez élevée. Les murs et le plancher du sous-sol dans l’agrandissement sont en béton. On a récemment ajouté une deuxième pompe et une génératrice portative pour ne pas être pris au dépourvu. On n’a pas eu à l’utiliser. Quiconque va acheter la maison sera en sécurité. »

Le couple ne tarit pas d’éloges sur son petit quartier singulier, avantageusement situé à proximité de pistes cyclables, de terrains de golf et de marinas.

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La maison a été implantée de façon à faire face au sud et à la rivière des Prairies.

« Dans quelques années, la gare du REM dans l’île Bigras sera à huit minutes de marche d’ici », indique Lise Robillard, qui parle en connaissance de cause. Adorant marcher, elle s’y rend régulièrement, tout comme dans l’île Bizard, une autre île voisine, de dimension beaucoup plus importante que l’île Verte.

« Le REM sera extraordinaire pour se rendre à Dorval ou au centre-ville de Montréal », renchérit M. Duplessis, qui compte bien poursuivre ses activités ailleurs, dans un local plus petit.

  • La partie originale de la demeure a été construite en 1964. Couverte de bardeaux de cèdre, elle a fait partie d’un reportage du magazine Better Homes and Gardens, en septembre 1969.

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    La partie originale de la demeure a été construite en 1964. Couverte de bardeaux de cèdre, elle a fait partie d’un reportage du magazine Better Homes and Gardens, en septembre 1969.

  • Le reportage du magazine Better Homes and Gardens, en septembre 1969, présentait 18 maisons au design réfléchi, ouvrant la voie au style des années 1970. Celle de l’Île Verte se trouve en bas à droite.

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    Le reportage du magazine Better Homes and Gardens, en septembre 1969, présentait 18 maisons au design réfléchi, ouvrant la voie au style des années 1970. Celle de l’Île Verte se trouve en bas à droite.

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L’entretien de leur propriété commence à leur peser. Il est temps de céder la place à d’autres, qui aimeront leur maison autant qu’eux et y auront autant de plaisir.

La propriété en bref

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Les propriétaires ont remplacé le recouvrement extérieur de la section originale de la maison et ont ajouté un portique vitré, à l’extérieur de la porte principale.

Prix demandé : 885 000 $

Année de construction : 1964 et 1983-1984 (agrandissement)

Descriptif : La maison de deux niveaux, d’une superficie habitable de 2964 pi² (275,36 m²) comporte deux salles de séjour, quatre chambres, deux salles de bains et une salle d’eau. D’immenses fenêtres permettent d’admirer la rivière des Prairies, qui borde la propriété, et la nature environnante. L’intérieur, avec son plafond cathédrale et sa passerelle, à l’étage, est baigné de lumière.

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Les propriétaires ont remplacé le système d’éclairage. Le luminaire, qui surplombe le vivoir, est une création de Carl Duplessis. Les toiles aussi sont ses œuvres.

Superficie du terrain : 12 598 pi² (1170,39 m²)

Évaluation municipale : 647 300 $

Impôt foncier : 5324,52 $

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La cuisine, rénovée en 2015, est à la fine pointe avec des armoires Mobalpa, des plans de travail faits d’un matériau résistant à une chaleur extrême de marque Dekton et des électroménagers haut de gamme.

Taxe scolaire : 1075,00 $

Courtier : Du Proprio

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