L’activité immobilière a beau avoir légèrement ralenti à Mont-Tremblant au cours des deux derniers trimestres, les prix des résidences se maintiennent à des niveaux inégalés. Ce sont principalement les maisons unifamiliales qui tirent le marché vers le haut, avec une hausse du prix médian de 28 % au cours des cinq dernières années. Et ces acheteurs semblent prêts à payer plus cher parce qu’ils sont à Tremblant pour de bon.

Au cours des 12 derniers mois, pendant que les ventes de maisons unifamiliales reculaient de 6 % par rapport à l’année précédente, leur prix médian continuait d’augmenter de l’ordre de 12 %. D’ailleurs, c’est dans la région de Mont-Tremblant que l’on a observé la plus importante augmentation du prix médian des maisons unifamiliales au Québec, avec une croissance de 11 % en 2018. Des chiffres qui démontrent l’attrait soutenu du secteur de Mont-Tremblant: «Ça suit la tendance observée dans les Laurentides en général, explique Anouk Vidal, coprésidente du conseil d’administration de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Et ce que l’on observe, c’est que les gens viennent s’installer ici pour y vivre à temps plein, notamment grâce au télétravail. Aussi, malgré tout, c’est encore abordable dans le secteur ; avec un prix médian de 265 000 $, c’est encore possible de trouver de belles grandes propriétés pour venir y vivre en famille.»

Toutefois, on observe que le prix moyen des résidences n’a pas cessé d’augmenter à Tremblant – il s’est fixé à près de 449 000 $ au cours des 12 derniers mois, en augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente. Les prix moyens ont aussi continué d’augmenter au dernier trimestre, malgré le recul de 11 % du prix médian, ce qui confirme la popularité des résidences luxueuses de Mont-Tremblant.

Marché d’acheteurs

Selon Anouk Vidal, courtière RE/MAX dans les Basses-Laurentides, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure du plafonnement des ventes ni de la baisse d’inscriptions enregistrées au cours des deux derniers trimestres.

«Nos chiffres nous démontrent qu’on se retrouve encore dans un marché d’acheteurs. Il y a encore un inventaire de propriétés élevé à Mont-Tremblant par rapport au nombre d’acheteurs, le marché est donc encore à la faveur des acheteurs.»

Ainsi, elle soutient que le marché devrait demeurer robuste à Mont-Tremblant, à la lumière de ce que l’on peut observer dans les Laurentides depuis plusieurs années. «La tendance devrait se maintenir, l’étalement urbain n’arrêtera pas, soutient Mme Vidal. Les millénariaux vont choisir une qualité de vie et les Laurentides sont un bon endroit pour répondre à leurs besoins.»