Autrefois, une porte de garage n'avait d'intérêt que pour son utilité : ouvrir, fermer et protéger. Pour le reste, il suffisait qu'elle fût solide, propre, se déplaçant bien sur ses rails ou tournant bien sur ses gonds. À présent, il n'est pas de porte qui ne soit, en plus, élégante.

En fait, dit le président de l'entreprise manufacturière Garaga, Michel Gendreau, le fonctionnel et la finesse du design vont de pair. C'est un passage obligé, désormais. D'autant qu'elles sont nombreuses, les portes qui font face, et de proche, à la rue et dont le garage est réuni à la résidence. Elles ne doivent pas jurer. Au contraire, elles doivent prendre part à l'esthétique de la maison.

Dans le sillage, entre autres, de ses portes champêtres Eastman et North Hatley, isolées et à battants, Garaga annonce la mise en marché, pour ce printemps, de la Cambridge, qui accordera le «savoir-faire technologique» au charme traditionnel.

À caissons et fenêtres de guet ou en imposte, elle s'inspire de «l'architecture classique» de Cambridge aux États-Unis, là où se trouve le MIT (Massachusetts Institute of Technology). Par ailleurs, elle est emplie de polyuréthane, lequel est aussi bien structurant qu'isolant.

Garaga, rappelle-t-on, est une entreprise familiale. Son rayonnement n'en demeure pas moins pancanadien, voire mondial, pour être certifiée ISO mur à mur. Tandis qu'elle manufacture toute sa ferronnerie, elle exploite deux usines. La première à Saint-Georges, où se trouve son siège social, la seconde à Barrie, en Ontario.

Selon Industrie Canada, Garaga emploie 133 personnes, dont 90 à Saint-Georges, cependant que son chiffre d'affaires est de plus de 50 millions $. En 1986, elle participe aux Mercuriades de la Fédération des Chambres de commerce du Québec. Elle gagne le Mercure de la nouvelle entreprise de l'année ... devant le Cirque du Soleil.

Renseignements : www.garaga.com