Tout n'est pas rose dans l'univers des centres de villégiature regroupant plusieurs dizaines de maisons en bois rond. Avec des coûts de construction, des coûts d'exploitation et des coûts d'entretien plus élevés qu'initialement prévus, deux promoteurs et un service de location ont fait faillite ou se sont placés sous la protection de la loi sur la faillite. La qualité de construction n'étant nullement mise en cause, les services de location des chalets, assortis de services hôteliers, sont en mesure de poursuivre leurs activités sous une autre appellation.

Les centres de villégiature doivent tous relever le même défi: parvenir à louer les maisons sur une base régulière.

 

«Pour faire à leurs frais et assurer leur survie à long terme, les centres doivent atteindre un certain seuil de location», indique Martin Ayotte, vice-président de la chambre de commerce de Mont-Tremblant. Propriétaire de la boutique de mobilier et de décoration Toquade, il connaît bien cette jeune industrie, puisqu'il a travaillé et entretient des liens avec la plupart des promoteurs.

«Il s'agit d'un nouveau marché, poursuit-il. Ces grosses maisons de luxe, avec deux grands salons, plusieurs chambres et trois ou quatre salles de bains sont relativement abordables si trois ou quatre couples se divisent la note. Dans la plupart des projets, un chef peut venir cuisiner à domicile. C'est génial! Et il y a souvent des concierges sur appel, qui offrent des services à la carte.»

Selon lui, les centres de villégiature y gagneraient à mieux se faire connaître à Montréal et Ottawa, mais aussi Québec, Trois-Rivières et Toronto.