Cette grande brune a quitté son Pays-Bas natal pour Montréal, entraînée par Michiel, son amoureux, un développeur de logiciels qui cherchait du travail de ce côté-ci de l'Atlantique (il travaille pour Autodesk et elle, dans le domaine du design). Le couple a posé ses valises au dernier étage d'une ancienne quincaillerie en pierres de cinq étages construite en 1871.

Cette grande brune a quitté son Pays-Bas natal pour Montréal, entraînée par Michiel, son amoureux, un développeur de logiciels qui cherchait du travail de ce côté-ci de l'Atlantique (il travaille pour Autodesk et elle, dans le domaine du design). Le couple a posé ses valises au dernier étage d'une ancienne quincaillerie en pierres de cinq étages construite en 1871.

Ce devait être pour deux ans... Sept ans ont passé. Entre-temps, leur fille, Isolabella, est née. Et, bien qu'Esther voyage beaucoup pour affaires, sa petite famille n'est pas près, elle, de faire ses valises.

Q - Vos employeurs se trouvent près d'ici. Quelles sont les autres raisons pour lesquelles vous avez choisi de vivre dans le Vieux-Montréal ?

R - Ce quartier me faisait penser à chez moi, en Hollande. L'atmosphère est européenne : l'architecture qui date, les rues qui zigue-zaguent... J'adore vivre ici parce que c'est aux confins de la ville, au bord de l'eau et du centre-ville, mais on n'a pas cette impression d'être près du coeur de la ville. De notre terrasse, nous voyons de grands arbres. Ma fille a appris à pédaler sur la promenade qui longe le Vieux-Port et quand je sors de chez moi le matin, rue Saint-Paul, je vois les bateaux, l'air est frais, c'est superbe! Pour profiter de la nature en ville, difficile de faire mieux. Par ailleurs le magasin La Baie est à 20 minutes de marche. Je peux aller faire du camping dans les Laurentides la fin de semaine et revenir en ville la semaine - chose impossible en Hollande, où la grande nature est plus loin (des villes).

Q - Où votre fille ira-t-elle à l'école ?

R - Ça, c'est un problème. Elle fréquentait la garderie Imagination (privée), elle ira à une école du Plateau. Il n'y a pas d'école primaire ici. (...)

Q - Voyez-vous des désavantages à habiter dans un quartier touristique ?

R - Oui, beaucoup de circulation. Pas facile d'entrer et de sortir l'été. Il faut savoir quelles rues éviter, etc. C'est surtout la fin de semaine qu'il y a foule, lors des feux d'artifice aussi. L'hiver, c'est plus tranquille - moins désert qu'il y a sept ans, mais tout de même, cela contraste avec l'activité estivale.

Certains ont des problèmes de stationnement... Pas nous. On a acheté un espace pour 20 000 $, c'est fou, hein ? (...)

Il n'y pas d'épicerie mais avec l'auto, on sort du garage et en six minutes on est à l'Île-des-Soeurs. Là, je fais mes courses hebdomadaires, je vais à la quincaillerie, à la pharmacie, chez le dentiste. Pour le reste, je fréquente le Vieux. Mon esthéticienne offre un rabais aux résidants.

Q - Vous n'êtes pas près de déménager...

R - Non, quoique nous pourrions aller dans un autre quartier pour combler trois critères : davantage d'enfants dans le voisinage, plus d'espace - nous avons 1500 pieds carrés - et la possiblité d'avoir un jardin. Pour l'instant, quand j'ai envie de verdure, je vais au parc de la Cité-du-Havre. C'est peu fréquenté et on y a une super belle vue sur le port.

À 5 minutes:

À cinq minutes de marche de chez elle, Esther Vermeer fréquente les commerçants des rues Saint-Paul et McGill, en particulier :

- la boucherie Marché de la Villette

- le café Olive et Gourmando (pour le pain, les viennoiseries et l'ambiance)

- les boutiques alimentaires Le Cartet (pour les mets à emporter) et l'italienne Beniamino, qui offre un service de nettoyeur

- le club vidéo La boîte noire

- le spa urbain Bodhi

- le studio d'esthétique Endermaesthétic

- et, rue St-Jacques, les restaurants de l'hôtel Place d'Armes : Suite 701, Aix (pour la terrasse sur le toit)