«Nous attendions 15 000 visiteurs, d'accord. Mais qualité pareille était inattendue», se félicite la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec, Gina Gaudreault.

«Nous attendions 15 000 visiteurs, d'accord. Mais qualité pareille était inattendue», se félicite la directrice générale de la Chambre immobilière de Québec, Gina Gaudreault.

Les jeunes couples étaient en grand nombre. Avec enfants, parfois. Certains étaient accompagnés de leurs parents qui leur prêtaient discrètement assistance. Puis quelques immigrants reçus, tantôt français, tantôt béninois, tantôt chinois.

La place des conférences était généralement bondée. Les jeunes écoutaient en silence, s'échangeaient des commentaires à voix basse. Autour des tables rondes à hauts tabourets, on discutait de la faisabilité ou non d'accéder maintenant à la propriété. On crayonnait quelques chiffres.

Devant le petit stand de la Scotia, les conseillers en hypothèque ne savaient où donner de la tête tellement on réclamait leurs conseils. Chez Royal LePage, on était nombreux à regarder les maisons sur photos, à consulter les agents immobiliers, à leur confier un mandat de recherche. Ailleurs, la fréquentation était moindre, mais le contact plus posé et personnel.

Notaires

Johnny Lord est agent immobilier affilié au service du courtier Aubé et Associés de Québec. Ce salon, c'était son idée. Il n'en revenait pas de la «solidité» des jeunes venus magasiner, s'initier aux rouages nombreux reliés à l'acquisition d'une propriété ou à évaluer leur capacité d'acheter.

«Nous estimons à 75 % le nombre d'aspirants acheteurs venus au Salon. Les autres étaient des vendeurs», précise Gina Gaudreault, qui est portée à croire que la Chambre remettra ça, l'an prochain.

Les agents et courtiers travaillent généralement avec leurs clients selon le principe du «seul à seul». Le Salon, continue Mme Gaudreault, leur a permis un lien de masse et une interprétation nouvelle du marché.

À ce premier Salon immobilier, on dénombrait des prêteurs, des courtiers immobiliers et hypothécaires, des conseillers en bâtiment, des arpenteurs-géomètres, des experts en toilettage de maisons (home staging) pour en faciliter la vente.

Le CAA-Habitation était au rendez-vous. De même que l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec (ACAIQ), qui veille à la droiture du courtage, et la SCHL, en sa qualité d'assureur hypothécaire. Ne manquait que des notaires pour boucler la boucle.

«Pour peu que le deuxième Salon ait lieu, ils y seront l'an prochain. Alors que d'autres annoncent déjà leur intention de joindre les rangs», conclut Mme Gaudreault.