La copropriété divise, rappelle-t-on, est un mode de propriété par lequel chaque particulier est propriétaire de son logement et d'une parcelle de terrain sur lequel l'immeuble est implanté, reçoit un compte de taxes qui lui est propre et participe aux charges communes au prorata de la valeur des parties dont il a l'usage exclusif.

La copropriété divise, rappelle-t-on, est un mode de propriété par lequel chaque particulier est propriétaire de son logement et d'une parcelle de terrain sur lequel l'immeuble est implanté, reçoit un compte de taxes qui lui est propre et participe aux charges communes au prorata de la valeur des parties dont il a l'usage exclusif.

Quant à la valeur foncière commune des condos, elle correspond à 9,8 % de celle du parc. Cela, estime-t-on, dépend de l'âge des logements, de leur grandeur et de leur localisation. Il s'en trouve, par exemple, en grand nombre dans le couloir «La Cité, Sillery, Sainte-Foy».

Paradoxalement, à Gatineau, le décompte des «condos divises» est de 5888 (6,2 %) pour une valeur foncière moindre (5,9 %). Pourtant, la municipalité est adossée à la capitale fédérale.

À Québec toujours, 6,5 % (1073) des logements en copropriété ont une valeur foncière de 150 000 $ et plus, 20,4 % (3383) de 100 000 $ à 150 000 $ et 60,5 % (10 053) de 50 000 $ à 100 000 $. Cependant que la valeur foncière moyenne des uns et des autres est de 87 000 $.

D'un autre côté, il y a moins de deux bâtiments (1,65) en moyenne sur chaque emplacement - lesquels sont au nombre de 1277 - et huit logements par bâtiment. Enfin, on recense 50 logements et plus dans 80 emplacements (6,3 %).

L'étude produite par la SHQ, rappelle-t-on, porte principalement sur la région de Montréal. Son titre - La copropriété divise dans la région métropolitaine de Montréal et au Québec - l'infère d'ailleurs.

D'après les rôles d'évaluation de 2003, le grand Montréal renferme 94 784 logements en copropriété divise (7 % de tout le parc de logements) d'une valeur foncière moyenne 107 525 $ comparée à un prix de vente moyen de 164 800 $.

Autrement, 50,3 % sont occupés par des couples avec (16,4 %) et sans enfants (33,9 %) et près de 40 % par des personnes seules. Puis 26 % par des gens de 65 ans et plus et 33 % par des retraités. La majorité des copropriétaires (71 %) ont acheté leur logement au cours des 10 dernières années.

À Montréal, note la SHQ, on croit que les logements sont de petite taille. Faux. "Car 86 % d'entre eux comptent deux chambres ou plus ; pour plus du quart, de trois à cinq. Quant aux lofts, ils ne représentent que 1 % du total."

Fait particulier, 31,5 % des logements sont situés à 1 km et moins d'une station de métro, 12,3 % à 400 mètres et moins.

Indivise

Quant aux logements en copropriété indivise, on ne peut en faire le compte. Leur formation est jugée privée. "À Québec, nous ne disposons pas de statistiques à leur sujet, d'autant que les gens n'ont pas, pour ce faire, besoin de permis", a dit dernièrement au Soleil un porte-parole de la Ville. Quant à l'évaluation foncière, elle est fondée sur l'immeuble même, non sur la "valeur relative" de chacun de ses logements.

Dans ce genre de propriété, les résidants sont copropriétaires de l'ensemble de l'immeuble, tout en occupant chacun son propre logement. Ils partagent un seul lot, un seul compte de taxes, un seul contrat notarié.