Sur les 275 personnes inscrites sur la liste électorale, 101 ont voté contre le changement de zonage dans le domaine du lac Clermoutier, 75 se sont prononcées en faveur. Malgré ce revers, le promoteur souhaite réaliser son projet, mais en changeant sa vocation.

Sur les 275 personnes inscrites sur la liste électorale, 101 ont voté contre le changement de zonage dans le domaine du lac Clermoutier, 75 se sont prononcées en faveur. Malgré ce revers, le promoteur souhaite réaliser son projet, mais en changeant sa vocation.

Gabriel Gaertner, président de Réseau Viva International, voulait construire 200 petits chalets sur 400 acres de terrain aux abord du lac Clermoutier, avec pavillon, bistro bar, piscine, tennis ainsi qu'une auberge. Pour ce faire, il devait obtenir un changement de zonage lui permettant de construire des chalets de moins de 720 pieds carrés. C'est cet amendement qui a été rejeté par les citoyens. Le maire de Chertsey, Yves Lafortune, et tout le conseil municipal appuyaient fermement le projet.

Cependant, les résidants du secteur craignaient pour leur quiétude. Militant contre le projet, Pierre Tremblay se réjouit du résultat du référendum. «Notre objectif est de nous opposer aux développements sauvages dans la région. Pour nous, le développement passe par le respect des lois actuelles», affirme-t-il.

Malgré ce revers, M. Gaertner n'a pas l'intention de plier bagages. «On se voit maintenant obligé d'abandonner le volet récréotouristique du projet, ce qui aurait créé des emplois dans la région, pour en faire un simple projet de villégiature. Il nous fallait absolument des petits chalets, avec des coûts de location très bas, pour intéresser les investisseurs européens», dit-il.

Le promoteur accuse les villégiateurs de Chertsey de faire preuve d'égoïsme. «Ils viennent de Montréal et ils ne s'intéressent pas au développement économique du secteur. Ils ne pensent qu'à leur petite tranquillité», conclut-il.