Observer les pancartes a toutefois du bon, croit pour sa part Michel Beauséjour, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal. «C'est bête, mais le nombre de pancartes peut indiquer quels sont les agents qui connaissent mieux le quartier, affirme-t-il. Il y a plus de chances qu'ils déterminent un prix juste et qu'ils trouvent des acheteurs pour une maison dans le secteur qu'ils couvrent habituellement. En parcourant le quartier, les vendeurs peuvent sélectionner les agents les plus impliqués dans leur secteur.»

Observer les pancartes a toutefois du bon, croit pour sa part Michel Beauséjour, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal. «C'est bête, mais le nombre de pancartes peut indiquer quels sont les agents qui connaissent mieux le quartier, affirme-t-il. Il y a plus de chances qu'ils déterminent un prix juste et qu'ils trouvent des acheteurs pour une maison dans le secteur qu'ils couvrent habituellement. En parcourant le quartier, les vendeurs peuvent sélectionner les agents les plus impliqués dans leur secteur.»

Une fois les aspirants-agents choisis, le vendeur doit établir ce qu'il recherche d'un professionnel de l'immobilier. L'entrevue qui suivra n'en sera que plus efficace. Organisera-t-il des visites libres régulièrement? La publicité est-elle un élément important de sa stratégie? Les visites de la maison se feront-elles avec un préavis de 24 heures ou sur-le-champ? Prendra-t-ils des photos pour les diffuser sur Internet? Et, surtout, quelle sera sa commission?

«Une fois que le vendeur a établi ses priorités, il est en mesure d'interroger les agents de manière plus efficace, enchaîne M. Beauséjour. L'agent choisi correspondra à ses besoins. Les problèmes de contrat sont plus rares quand tout est clair au départ.»

Notaire et planificateur financier, M. Lapointe ajoute qu'avant de signer le contrat, un simple coup de fil à l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec permet de vérifier si l'agent choisi a déjà été l'objet de plaintes ou de sanctions disciplinaires.

Fixer le prix

Même après avoir sélectionné le meilleur agent à ses yeux, le vendeur devrait tout de même laisser un évaluateur indépendant fixer le prix de sa propriété, ajoute Denis Lapointe. «Il y a toujours un danger de conflit d'intérêts avec l'agent immobilier, croit-il. Même si la très grande majorité est intègre, il reste toujours une possibilité qu'un professionnel fixe un prix qui soit à l'avantage d'un de ses amis, au détriment de son client.»

Professionnels indépendants, les évaluateurs agréés déterminent, moyennant quelques centaines de dollars, la valeur marchande d'un bâtiment à une date donnée. Cette analyse devient aussi un argument de poids quand vient le temps de négocier avec des acheteurs potentiels.

«C'est une dépense qui vaut le coup, affirme M. Lapointe. Et puis, comme tout est négociable, pourquoi ne pas demander à son agent s'il accepte de rembourser l'évaluation? Il n'aura pas eu à faire une étude de marché pour déterminer lui-même le prix.»

Pour en savoir plus:

Chambre immobilière du Grand Montréal

www.lagentfaitlebonheur.com

514 762-2440, ou 888 762-2440.

Association des courtiers et agents d'immeuble du Québec

www.acaiq.com ou 450 676-4800

Ordre des évaluateurs agréés du Québec

www.oeaq.qc.ca

514 281-9888 ou 1 800 9 VALEUR