D'après Georges René du service de l'environnement de la Ville de Québec, si le bruit de fond ou d'ambiance est de 32 décibels à Cap-Rouge et qu'un bruit, la nuit, donne lieu à une pression acoustique de 52, la perturbation sera considérée plus importante que sur l'avenue Cartier où le bruit de fond serait de 48.

D'après Georges René du service de l'environnement de la Ville de Québec, si le bruit de fond ou d'ambiance est de 32 décibels à Cap-Rouge et qu'un bruit, la nuit, donne lieu à une pression acoustique de 52, la perturbation sera considérée plus importante que sur l'avenue Cartier où le bruit de fond serait de 48.

Après un constat d'infraction, le cas échéant, sur la base de la pression acoustique maximale permise, le quartier où se produit le bruit, raconte M. René, est pris en compte dans le calcul de l'amende.

En principe, elle sera plus «salée» dans des endroits tranquilles. S'il s'agit d'un bruit d'information, tel le timbre ininterrompu de recul d'un véhicule lourd ou l'alerte déréglée d'une automobile, la faute pourrait être jugée plus grande.

«Tout cela tient d'une mesure administrative de normalisation», précise M. René. En fait, là où le silence est d'or, on tient à ce qu'il le reste.

Climatisation

D'un autre côté, selon une étude effectuée à Toronto, durant les années 90, sous l'égide du Conseil national de recherche du Canada (CNRC), ce ne sont pas nécessairement les climatiseurs les plus bruyants qui sont les plus importuns.

C'est plutôt leur modulation dans un environnement généralement feutré qui les rend intolérables.

En clair, «c'est le niveau de bruit relatif de l'appareil par rapport au bruit de fond ambiant qui alimentait le mécontentement des voisins», dit le CNRC.

En fait, reprend l'organisme, lorsque le bruit du climatiseur était d'au moins cinq décibels supérieur au bruit de fond, «le nombre de plaintes augmentait considérablement».

Cependant, il apparaît que les ménages ne possédant pas d'appareil de climatisation, dans ces quartiers paisibles, étaient les plus irritables.

D'un autre côté, suivant l'étude, les gens qui habitent des quartiers plus bruyants tolérent mieux les appareils de climatisation de leurs voisins. Le bruit est donc plus ou moins perturbateur suivant qu'on habite un quartier plus ou moins trépidant.