L'Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a inauguré récemment la Chaire de recherche du Canada en optique dans les technologies de l'information et de la communication.

L'Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a inauguré récemment la Chaire de recherche du Canada en optique dans les technologies de l'information et de la communication.

Cette chaire recevra un financement annuel de 100 000 pour les cinq prochaines années du gouvernement fédéral et se spécialisera surtout dans les secteurs des technologies optique et sans fil.

Le titulaire de la chaire, Habib Hamam, explique que même si les recherches effectuées sont complexes, elles pourront avoir des effets concrets sur la qualité de vie de certains types de personnes. Entre autres choses, il tentera de développer un concept d'appartements intelligents. Ces appartements, qui seront munis d'un réseau de censeurs optiques, pourront aider des personnes avec des déficiences physiques ou mentales à effectuer des tâches de la vie quotidienne.

«Nous voulons réussir à maintenir les personnes à besoins spéciaux chez elles le plus longtemps possible. En améliorant la technologie, on pourra être en mesure d'aider ces personnes à prendre des décisions et d'avoir une meilleure qualité de vie», avance M. Hamam.

Par exemple, un appartement intelligent pourrait aider une personne aux prises avec la maladie d'Alzheimer à se remémorer des informations importantes. Une personne à mobilité réduite pourrait aussi faire exécuter des tâches par un système informatique, et ce, seulement en donnant des ordres à haute voix.

Les possibilités de ce concept sont grandes, mais le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en optique dans les technologies de l'information précise qu'il ne faut pas s'attendre à ce que le concept de l'appartement intelligent soit adapté à tous les besoins d'ici cinq ans.

«Les déficiences sont très variées. Il y a des gens qui ont des pertes de mémoire, il y a en d'autres qui ont des problèmes de mobilité. Donc, la diversité du sujet fait en sorte qu'il y a beaucoup de possibilités», fait-il remarquer.

Pour commencer, les chercheurs concentreront leurs efforts pour adapter le système aux personnes avec des problèmes de mémoire. Par la suite, le concept sera adapté pour répondre à d'autres besoins.

Par ailleurs, une autre partie du travail effectué par la chaire sera d'améliorer la mobilité et la rapidité des technologies optique et sans fil. «Nous travaillons sur la combinaison de la liberté et de la mobilité à travers des systèmes hybrides (fibre optique et sans-fil). L'objectif est d'offrir la technologie n'importe où, n'importe quand à l'utilisateur. Le tout avec une rapidité raisonnable», mentionne Habib Hamam.

La Chaire de recherche du Canada en optique dans les technologies de l'information et de la communication est la cinquième chaire de niveau 2 attribuée par le gouvernement fédéral (100 000$ par année).