C'est ce qui ressort d'un sondage Decima Research réalisé pour le compte de la Banque Scotia auprès de 259 locataires en février.

C'est ce qui ressort d'un sondage Decima Research réalisé pour le compte de la Banque Scotia auprès de 259 locataires en février.

Environ 30% des locataires prévoient à terme l'achat d'une maison, ce qui laisse croire à l'institution financière que la confiance entoure le climat économique.

«La stabilité de l'emploi et les hausses de salaires continuent de favoriser les Canadiens qui souhaitent passer du statut de locataire à celui de propriétaire», estime Adrienne Warren, économiste principale aux Études économiques Scotia.

Pendant ce temps, il faut consacrer une plus grande partie de son revenu au coût de possession d'une propriété.

Avec les coûts qui montent, le type de propriété que l'on convoite change. «En raison d'une certaine érosion de la capacité financière générale, ajoute M. Warren, nombre de nouveaux propriétaires en puissance se tourneront vers les options moins coûteuses telles que les maisons en rangée et les appartements en copropriété.»

Le sondage révèle toutefois que les locataires qui ne prévoient pas d'achat invoquent plusieurs raisons pour expliquer leur choix.

L'engagement nécessaire pour acheter une maison (37%), le coût élevé (17%), une épargne insuffisante (12%), une mauvaise cote de crédit (7%) et les prêts étudiants (5%) favorisent le logement locatif.

Par contre, 31% des locataires ne donnent pas de raison précise pour justifier leur manque d'intérêt pour la propriété.

Cela mystifie la Banque Scotia.

«Ces personnes devraient s'efforcer, avec l'aide de leur institution financière, d'établir un plan qui pourrait faire que l'accès à la propriété devienne une réalité, dit David Bach, auteur de l'étude et conseiller auprès de la Scotia. Ne gaspillez pas votre argent dans une location qui enrichit votre propriétaire alors que vous pourriez vous enrichir vous-même.»

Le sondage comporte un seuil de confiance de 95% et une marge d'erreur de 6,1%.