Cette perception est confirmée par Paul Cardinal, analyste principal de marché pour la région montréalaise à la SCHL. «La frénésie des prix est en train de s'estomper, indique-t-il. Malgré des hausses encore intéressantes en 2005, elles sont la moitié de ce qu'on a connu au cours des années précédentes.»

Cette perception est confirmée par Paul Cardinal, analyste principal de marché pour la région montréalaise à la SCHL. «La frénésie des prix est en train de s'estomper, indique-t-il. Malgré des hausses encore intéressantes en 2005, elles sont la moitié de ce qu'on a connu au cours des années précédentes.»

Dans le marché montréalais, le prix des copropriétés a crû de 5 % en 2005, contre 10 % l'année précédente. En 2006, la SCHL prévoit une hausse de 2 à 3 %. «En 2007, je prévois encoredes performances acceptables, mais pas de croissance de prix spectaculaire», expose Paul Cardinal.

Le condo est le type de propriété dont les prix ont augmenté le moins en 2005. Pourquoi? «Les inscriptions du côté de la revente augmentent plus rapidement pour les condos que dans le cas des unifamiliales et des plex», explique Paul Cardinal. Au quatrième trimestre de 2005, les inscriptions de condos étaient en hausse de 29 %, comparativement à 11 % pour les unifamiliales, alors que les plex ont connu un recul de 7 %.

Sur le marché de la copropriété neuve, le nombre d'unités qui n'ont pas trouvé preneur a triplé depuis deux ans. Un peu plus de 2000 unités sont présentement achevées et inoccupées dans le grand Montréal.

Tous ces facteurs se traduisent par un net ralentissement de la croissance des prix.

«Je ne crois pas que le condo connaisse des années spectaculaires en 2006 et 2007, mais à plus long terme, il demeure un produit qui offre normalement de bonnes perspectives, fait valoir Paul Cardinal. On peut même penser qu'il pourrait mieux performer que l'unifamiliale, dans le contexte du vieillissement de la population, d'une diminution de la taille des ménages et d'un regain de la vocation résidentielle au centre de l'île.»

UN PETIT CONSEIL

Lors de l'achat d'une copropriété neuve, les sous-traitants mal traités par un promoteur véreux peuvent faire peser la menace d'une hypothèque légale sur votre propriété.

Pour vous prémunir contre ce risque, l'avocat Yves Joli-Coeur suggère l'assurance titre: «C'est une belle protection, pas trop coûteuse: environ 200 $.»