La professionnelle habite un appartement des Terrasses Windsor. Le complexe est situé sur le terrain que les Expos convoitaient pour la construction d'un stade, dans le quadrilatère formé des rues Notre-Dame, Peel, de la Montagne et Saint-Antoine. De la fenêtre de son salon, elle a une vue imprenable sur les gratte-ciel du centre-ville, mais aussi sur plusieurs chantiers d'édifices résidentiels.

La professionnelle habite un appartement des Terrasses Windsor. Le complexe est situé sur le terrain que les Expos convoitaient pour la construction d'un stade, dans le quadrilatère formé des rues Notre-Dame, Peel, de la Montagne et Saint-Antoine. De la fenêtre de son salon, elle a une vue imprenable sur les gratte-ciel du centre-ville, mais aussi sur plusieurs chantiers d'édifices résidentiels.

Ce paysage, hautement improbable il y a tout juste 10 ans, est le reflet du changement de vocation de ce secteur d'abord industriel. La revitalisation des berges du canal de Lachine, la présence de l'École de technologie supérieure et l'arrivée d'étudiants tout juste à l'ouest de l'autoroute Bonaventure rendent le secteur propice à la construction résidentielle.

Des édifices industriels sont transformés, dont l'ancienne usine de chocolat Lowney, occupée maintenant par des lofts. Le Griffintown des immigrants irlandais du 19e siècle revit, mais peuplé cette fois par une clientèle d'artistes, d'étudiants et de jeunes professionnels.

Martine Brodeur se trouve aux premières loges de ce bouleversement.

Qu'est-ce qui vous a amenée aux abords du centre-ville?

Je voulais me rapprocher de mon lieu de travail, en plein coeur de Montréal. Quand j'ai vendu mon appartement dans l'arrondissement de Saint-Laurent, j'ai vu ce petit condo dans un secteur que je ne connaissais pas. L'idée d'être à quelques minutes du centre-ville, du Vieux-Montréal et du canal de Lachine me plaisait, alors je l'ai acheté!

Q: Vous habitez dans un secteur de la ville qui est encore très industriel...

C'est un quartier qui n'a pas encore de véritable identité, mais ça me plaît. J'aime son côté un peu anarchique et anonyme. J'ai l'impression que nous, les jeunes qui y habitons, on peut donner âme à ce secteur.

À Saint-Laurent, les fontaines et les poussettes étaient bien jolies, mais j'avais l'impression de ne pas vivre dans le bon code postal. Ici, je me sens parfaitement bien. La plupart des appartements du secteur, petits ou décloisonnés, semblent avoir été conçus pour des jeunes.

Q: Comptez-vous rester ici longtemps ou est-ce un quartier de passage?

Effectivement, mon appartement actuel est un tremplin pour aller ailleurs. C'est impossible de vivre à deux dans la plupart des nouveaux appartements des environs. Par contre, j'aimerais habiter le plus longtemps possible près du centre-ville. Les possibilités sociales et culturelles sont tellement nombreuses! Il faut d'ailleurs avoir un budget «sorties» important quand on habite ici... la tentation est grande.

Q: Vous avez droit à un stationnement avec votre appartement. Utilisez-vous beaucoup votre voiture?

Tellement peu que je songe à la vendre! Je vais travailler à pied en seulement 15 minutes et la plupart de mes sorties ont lieu au centre-ville et dans le Vieux-Montréal, encore une fois accessible à la marche.

À CINQ MINUTES

Dans son environnement immédiat, Martine Brodeur fréquente...

- Le Centre canadien d'architecture et de nombreux musées

- Le Vieux-Montréal

- Le marché Atwater

- Le canal de Lachine

- Les restaurants du centre-ville