Lancé l'été dernier, le logiciel Google Earth permet de survoler le monde comme un oiseau. La résolution est si bonne qu'on peut même distinguer des détails comme une haie, une piscine ou une terrasse sur un toit. Téléchargeable gratuitement, l'application connaît un grand succès.

Lancé l'été dernier, le logiciel Google Earth permet de survoler le monde comme un oiseau. La résolution est si bonne qu'on peut même distinguer des détails comme une haie, une piscine ou une terrasse sur un toit. Téléchargeable gratuitement, l'application connaît un grand succès.

«Dès l'arrivée de cette technologie, nous nous sommes aperçus qu'elle pouvait aider les acheteurs à mieux situer les propriétés qui les intéressent, explique Marc Lacasse, vice-président au marketing pour Remax. Comme Google Earth est une application très conviviale, ce n'était pas très complexe d'ajouter nos propriétés à l'écran des utilisateurs.»

Tout ce que les internautes doivent faire pour accéder à ce marché immobilier vu des airs, c'est de se rendre sur le site Internet de Remax (www.remax-quebec.com). Deux options s'offrent alors à eux : télécharger directement Google Earth ou, s'ils possèdent déjà le logiciel, cliquer sur un lien qui ajoutera les paramètres nécessaires pour voir les maisons à vendre du haut des airs. Une fois le logiciel en marche, il suffit d'indiquer la ville que l'on recherche ou plonger vers la planète Terre en utilisant les commandes sur le tableau de bord. Lorsqu'on survole Montréal, de petites pancartes apparaissent. On cible un quartier et au moment où l'on passe le pointeur sur une pancarte, le prix est automatiquement affiché à l'écran.

Pour obtenir plus de détails, il suffit de double-cliquer sur la pancarte. On y voit alors l'adresse exacte, le type de maison, le nombre de chambres et de salles de bains et une brève description de la propriété.

«Depuis cinq ans, beaucoup d'acheteurs potentiels font une présélection des propriétés sur Internet, constate Sylvain Bernier, directeur des services Internet chez Remax. Maintenant, ils peuvent voir les arbres et l'aménagement des parcs.»

Le logiciel a toutefois des limites que le courtier tente de contourner. Actuellement il est possible que les pancartes ne soient pas situées exactement sur les bonnes propriétés. Remax assure que la différence est minime, mais tente de régler la question.

Enfin, les immeubles à revenus que vend le courtier ne sont pas encore visibles sur Google Earth. Remax y travaille aussi et promet que dès le début du mois de janvier, toutes ses propriétés seront affichées à l'écran.