«Jamais, depuis 1992, on n'a vu lever un projet de condos d'une telle envergure dans cette localité», note son président, Michel Mercier.

«Jamais, depuis 1992, on n'a vu lever un projet de condos d'une telle envergure dans cette localité», note son président, Michel Mercier.

En fait, cet ensemble immobilier consiste en huit pavillons de quatre étages, chacun de 16 logements. Le premier pavillon a été mis en chantier cette semaine et sera livré début avril.

«Les ventes des logements de ce premier sous-ensemble sont pratiquement terminées. En décembre, commenceront celles du deuxième. Comptez trois ans avant que tout soit vendu et construit», précise le directeur des ventes, Gilles Veillet.

Prix

Le prix de chaque «unité» varie, selon sa hauteur et son orientation, de 108 000 $ à 129 600 $. Ceux des troisième et quatrième étages orientés sud-est sont plus chers. «Car leur vue sur Québec et Sainte-Foy est imprenable», plaide M. Veillet.

Les condos sont essentiellement des quatre pièces et demie. Leur superficie est de 1080 pi². On ne trouve pas plus grand.

M. Mercier vante la grande qualité de la construction des pavillons (ossature de bois, planchers en béton léger, revêtement extérieur en brique et Canexel), la beauté des logements dont chacun sera pourvu d'un grand balcon (10 pieds sur 12 pieds) et leur prix abordable.

À l'aise

Par ailleurs, le président des Condos de Loretteville sait que plusieurs baby-boomers sont à l'aise tout en étant informés qu'un bon nombre d'entre eux n'ont pas vécu dans l'abondance durant leur jeunesse.

Aussi, pense-t-il, tout en se payant une maison, ils ont voulu amasser un pécule pour la «sécurité de leur retraite». «En vendant, par exemple, leur propriété 200 000 $, ils ne vont pas s'offrir un condo de luxe pour les mêmes 200 000 $. Ils n'auraient de la sorte rien mis de côté. C'est pourquoi ils préfèrent un logement moins coûteux, néanmoins confortable et honnête», suppose M. Mercier.

Las du gazon

Marcel Parent est homme d'affaires. Il est né à Loretteville et y habite toujours. Sa maison est imposante. Son terrain, vaste.

Il en a ras le bol des tracas inhérents à la possession d'une maison. Voyant se former Les Condos de Loretteville près de chez lui, il décide d'y acheter un logement pour vendre ensuite sa maison.

«À 60 ans, j'ai autre chose à faire que de tondre le gazon», dit-il au Soleil à l'issue, cette semaine, de la cérémonie de la première pelletée de l'ensemble immobilier.

Il est impatient de s'installer. Cependant, il n'en continuera pas moins à administrer ses affaires et à prendre annuellement ses quelques mois de vacances à l'étranger.

Ratio

Dans la région de Québec, le ratio «vendeurs par acheteur» quant aux copropriétés de 125 000 $ à 150 000 $ est de sept. En 2004, il était de quatre environ. Il tend donc vers l'équilibre. Des observateurs croient que ce marché sera en difficulté dans les prochaines années.

M. Mercier le sait, mais ne craint rien. Car Loretteville comprend plusieurs ménages sur le seuil de la retraite, sans compter sa capacité d'attirer ceux de Saint-Émile ou de Val-Bélair. D'un autre côté, les baby-boomers seront bientôt nombreux à changer de mode d'habitation car, selon lui, «leurs enfants sont partis et leur maison leur pèse».

Enfin, M. Mercier assure que le montage financier de son entreprise est tel qu'elle ne peut laisser aucun sous-traitant impayé. C'est pourquoi il prétend que les acheteurs n'ont pas à redouter les hypothèques légales.