Le projet se démarque par son architecture qui rend hommage à l'histoire industrielle de Maisonneuve, un quartier que l'on avait surnommé à une époque le Pittsburgh du Canada en raison de sa puissance industrielle.

Le projet se démarque par son architecture qui rend hommage à l'histoire industrielle de Maisonneuve, un quartier que l'on avait surnommé à une époque le Pittsburgh du Canada en raison de sa puissance industrielle.

Les appartements avec mezzanine posséderont un plafond de 16 pieds de hauteur.

«Le gabarit des bâtiments, avec une façade de 300 pieds de longueur, leur hauteur, les détails au niveau de la maçonnerie et leur grande fenestration, tout contribue à recréer l'apparence des vieilles usines du quartier», explique l'architecte du projet, Jean René Corbeil.

Dans le but de préserver le style industriel, les immeubles ne posséderont pas de balcons en façade, à l'exception de juliettes, et les toits-terrasses se retrouveront côté cour. «L'objectif est de donner l'impression que les immeubles possèdent quatre étages plutôt que trois, ce qui rend l'ensemble plus imposant, comparable aux usines d'antan», ajoute M. Corbeil.

Pourquoi avoir opté pour un style usine? C'est que le projet verra le jour dans une friche industrielle en voie de transformation, située tout juste à l'est du boulevard Pie-IX, sur la rue Desjardins. D'ici, on se retrouve à proximité de tous les services imaginables, sans oublier un accès à la station de métro Pie-IX.

Malgré son apparence uniforme, le projet compte en fait huit plex distincts, dans une structure en bois et brique. Le tout sera vendu par phase. «Il y aura donc huit syndicats de copropriétaires plutôt qu'un seul pour l'ensemble du projet. Ça facilite grandement la gestion», explique Marc Laurendeau, d'Habitations Laurendeau.

Les Terrasses Desjardins offrent des 3 1/2 et des 4 1/2 avec ou sans mezzanine, pour des superficies variant de 845 à 1328 pieds carrés. Les appartements avec mezzanine posséderont en façade un plafond de 16 pieds de hauteur, avec un escalier en fer et bois de type ouvert, lequel donnera accès à une terrasse sur le toit. À l'avant, on pourra jouir d'une vue sur le centre-ville et à l'arrière, sur le marché Maisonneuve.

De plus, l'architecte a maximisé l'espace intérieur en aménageant un coin bureau dans tous les appartements. «C'est une caractéristique de plus en plus demandée, surtout dans les 3 1/2. En effet, pourquoi monopoliser une chambre à coucher pour installer un seul ordinateur?» s'interroge M. Laurendeau.

Quant aux prix, ils s'échelonnent de 135 000 à 249 000 $ (taxes incluses), soit moins de 200 $ le pied carré. En conséquence, la moitié des appartements, vendus à moins de 150 000 $, sont admissibles à une subvention d'accession à la propriété de la Ville de Montréal.

«Quartier en pleine effervescence, Hochelaga-Maisonneuve plaît à toute une gamme d'acheteurs. La clientèle comprend aussi bien des jeunes accédant à la propriété que des gens effectuant un retour à la ville», constate le promoteur.

L'aménagement intérieur standard comprend des armoires en mélamine stratifiée; des planchers de bois franc à l'exception de la cuisine et de la salle de bains, recouvertes de céramique; une baignoire et une douche séparées et un espace de rangement avec laveuse-sécheuse. Livraison prévue: juillet 2006.