Les pièces qui manquaient: un bureau pour le papa, Vidal Beique, travailleur à son compte et une salle de séjour qui servirait sûrement à Maya et ses amis dans quelques années. En plus d'aménager la cave, le couple a aussi repensé tout le rez-de-chaussée. Il a déplacé les «pièces de vie» à l'arrière. On a donc installé la chambre des parents près de la porte d'entrée à la place du salon double. L'ancienne chambre, agrandie, est devenue salon, donnant sur la salle à manger et la cuisine grâce à l'élimination d'une partie du mur porteur. L'escalier du sous-sol donne dans la salle à manger.

Les pièces qui manquaient: un bureau pour le papa, Vidal Beique, travailleur à son compte et une salle de séjour qui servirait sûrement à Maya et ses amis dans quelques années. En plus d'aménager la cave, le couple a aussi repensé tout le rez-de-chaussée. Il a déplacé les «pièces de vie» à l'arrière. On a donc installé la chambre des parents près de la porte d'entrée à la place du salon double. L'ancienne chambre, agrandie, est devenue salon, donnant sur la salle à manger et la cuisine grâce à l'élimination d'une partie du mur porteur. L'escalier du sous-sol donne dans la salle à manger.

Les solives apparentes donnent une impression de hauteur.

Avant de creuser, Mme Lebel a fait appel à une architecte de ses connaissances. Nathalie Tremblay, qui habite elle-même dans le Mile End, connaît bien le type de sous-sol qu'on retrouve dans le quartier. Étant donné que des interventions structurales étaient requises, cette dernière a fait appel à un ingénieur en structure, Pierre Raymond. Selon ces expertises, il était clair qu'on ne pouvait pas creuser plus de deux pieds. On en profiterait aussi pour redresser certains éléments porteurs. On n'a pas excavé également partout, vu les niveaux des plaques et des types de roc rencontrés. «Nous avons tiré profit de la situation en exploitant les niveaux en fonction des aménagements.

On a décidé de garder toutes sortes d'éléments structuraux, en jouant autour des colonnes, en récupérant des niches», souligne l'architecte. Surprise: dans le bureau, au sol, à gauche, dans le demi-mur blanc, on a préféré laisser un morceau de roche apparent plutôt que de risquer de trop en enlever. Il a fallu s'adapter parfois au lieu de contourner. Pour sortir les tonnes de déchets -et éclairer davantage-, l'ancien soupirail à l'arrière s'est converti en une grande fenêtre de 30 pouces sur 60 avec système antivol. On a réglé définitivement le problème d'infiltration d'eau quand on a refait le jardin. «On a corrigé le problème en rectifiant la pente de drainage», explique Mme Lebel. Les problèmes d'infiltration peuvent être contrôlés en creusant autour de la maison, en imperméabilisant les murs, en installant un drain avec fosse de retenue et pompe submer-sible ou en remblayant le terrain.

Les vieux murs de fondation en moellons ont été isolés à l'uréthane, qui a l'avantage d'épouser le relief de la pierre tout en scellant les surfaces.

L'aménagement paysager une fois terminé devant la fenêtre du bureau. gauche, la nouvelle sortie côté jardin.

Nous avons affaire ici à un condo et un espace technique commun est réservé aux trois propriétaires. Le système de chauffage à l'eau chaude, avec ses anciens calorifères, a été conservé; les précieux espaces de rangement ont été maximisés en remplaçant l'ancienne fournaise au gaz par un modèle électrique plus compact. Toute la plomberie et l'électricité ont été refaites. «Il y avait encore des isolateurs en porcelaine», note la propriétaire. À cause de l'élévation du drain principal, les toilettes et la douche ont dû être raccordées à un système d'évacuation avec pompe intégrée.

Un bris lors de la réfection des conduites d'eau a exigé que le raccord avec les conduites de distribution d'eau de la Ville soit refait. «Il faut prévoir un bon coussin en cas d'imprévus, rappelle l'architecte Nathalie Tremblay. Les risques calculés sont minimes. La rentabilité d'un tel investissement dépend du quartier. Il est question de l'attachement à un lieu de vie mais aussi de la valeur de revente.»