La société n'a pas dévoilé la valeur de la transaction, en vertu de laquelle 520 employés passeront chez le géant new-yorkais de l'immobilier Cushman & Wakefield, plus importante firme privée de services de biens immobiliers au monde.

La société n'a pas dévoilé la valeur de la transaction, en vertu de laquelle 520 employés passeront chez le géant new-yorkais de l'immobilier Cushman & Wakefield, plus importante firme privée de services de biens immobiliers au monde.

Néanmoins, le Wall Street Journal, citant une source anonyme, a rapporté que l'acquisition de Royal LePage Commercial coûterait environ 55 millions $ US.

Établi à Toronto, regroupant 40 milliards $ d'actifs allant d'immeubles de bureaux à des centrales électriques, le conglomérat Brascan a annoncé plus tôt qu'il changeait son nom pour celui de Brookfield Asset Management.

La société se départit actuellement de ses actifs les plus volatils, essentiellement dans le secteur des ressources.

Un analyste torontois, qui a préféré s'exprimer sous le couvert de l'anonymat, a estimé étonnante l'entente impliquant Royal LePage commercial. «Ils ont dû se dire qu'ils obtenaient vraiment un bon prix», a-t-il affirmé.

Le président de Brascan Investments, Sam Pollock, a confirmé cette théorie, affirmant que l'entreprise n'avait aucunement l'intention de se départir de Royal LePage commercial jusqu'à ce qu'elle ait reçu une offre qu'elle ne pouvait se permettre d'ignorer.

«C'était une bonne affaire», a-t-il déclaré.

L'entente d'hier verra Cushman & Wakefield prendre le contrôle d'activités à Vancouver, Calgary, Montréal ainsi que dans les environs de Toronto. Des bureaux affiliés situés à Edmonton, Winnipeg et dans les provinces de l'Atlantique deviendront des bureaux affiliés de Cushman & Wakefield LePage, nouvelle entité à la tête de laquelle se trouvera l'actuelle équipe de direction de Royal LePage.