«Il s'agit d'une question que le groupe parlementaire a demandé au gouvernement d'envisager, a déclaré M. Goodale à la suite d'un déjeuner-conférence à la Chambre de commerce d'Edmonton. Alors nous étudions cela comme une question qui pourrait être envisagée durant l'automne.»

«Il s'agit d'une question que le groupe parlementaire a demandé au gouvernement d'envisager, a déclaré M. Goodale à la suite d'un déjeuner-conférence à la Chambre de commerce d'Edmonton. Alors nous étudions cela comme une question qui pourrait être envisagée durant l'automne.»

Mais le ministre des Finances a prévenu que les discussions n'en étaient qu'au stade préliminaire et qu'il n'était pas préparé à aborder le sujet en détail.

La possibilité de rabais sur les dépenses en énergie a été accueillie avec prudence par le principal regroupement de consommateurs.

«Toute aide est la bienvenue, quelle qu'elle soit, a déclaré Bruce Cran, président de l'Association des consommateurs du Canada. Toutefois, ça ressemble à des cadeaux pré-électoraux et des solutions temporaires.»

Il faudrait une réelle solution à long terme pour soulager les consommateurs qui subissent l'augmentation vertigineuse des prix de l'essence et des autres dépenses en énergie, a dit M. Cran de son bureau de Vancouver.

M. Goodale a fait ses déclarations au moment où SaskEnergy, une entreprise publique de gaz naturel, a déposé une demande pour augmenter ses tarifs de 27 pour cent.

Si elle est approuvée par les autorités provinciales et par le conseil des ministres, cela aurait pour effet d'augmenter de 300 $ par année les frais de chauffage des résidants, à partir du 1er novembre.

«Je pense que personne n'aimera ça mais il faut essayer de comprendre pourquoi ces tarifs sont en hausse, a dit le ministre des Finances Harry Van Mulligen. SaskEnergy n'est pas responsable. Ils achètent tout simplement le gaz sur les marchés.»

Jeudi, Terasen Gas, de la Colombie-Britannique, a déposé une demande pour augmenter ses tarifs de 13,3 pour cent dans la grande région de Vancouver, à partir du 1er octobre.

M. Goodale a nié que les libéraux tentaient d'ajouter à leur programme électoral des rabais sur l'énergie.

«Tout ce que nous allons faire au cours des prochains mois sera associé à la campagne électorale, a-t-il dit. Qu'il y ait une élection ou non, les Canadiens veulent savoir ce que le gouvernement est prêt à faire pour les aider.»

Avant la campagne électorale de 2000, les libéraux avaient annoncé un programme pour contrer la hausse des coûts de l'énergie, une décision qui avait été perçue par certains comme une façon d'acheter les votes des électeurs.

L'opposition conservatrice a affirmé que les discussions étaient vagues à propos de rabais sur l'énergie.

«Je suis très sceptique, a dit le porte-parole conservateur sur les dossiers de ressources naturelles, John Duncan. Les propos du ministre manquent de substance. La dernière fois qu'ils ont tenté de régler le problème, leur programme était tellement mal conçu qu'ils ont envoyé des rabais à des détenus d'établissements fédéraux et à d'autres personnes qui n'étaient pas admissibles.»

Les frais de chauffage des maisons ont augmenté considérablement au cours des derniers mois à cause de la hausse vertigineuse des coûts de l'énergie. Les tarifs pour l'approvisionnement en gaz naturel ont presque doublé dans certaines provinces, au cours de l'année dernière, et le prix de l'huile à chauffage a aussi atteint des prix sans précédent.

Le précédent programme de rabais sur les dépenses énergétiques, qui a coûté 1,5 milliard $ au gouvernement fédéral, était limité au Canadiens à faible revenu qui percevaient le crédit pour la TPS.