C'est ce que Le Soleil constate dans un portrait, très étoffé statistiquement, que fait la Société d'habitation du Québec sur le logement au Québec. Cela dans un train de 18 ouvrages, dont 17 correspondant à chacune des régions administratives du Québec.

C'est ce que Le Soleil constate dans un portrait, très étoffé statistiquement, que fait la Société d'habitation du Québec sur le logement au Québec. Cela dans un train de 18 ouvrages, dont 17 correspondant à chacune des régions administratives du Québec.

L'organisme québécois de soutien à l'habitation constate qu'un peu plus de 11 % des propriétaires - sous la rubrique Ménages privés propriétaires selon l'âge du principal soutien, 2001 - ont 34 ans et moins par opposition à 24,9 % et 25,6 % pour les 35-44 ans et 45-54 ans respectivement.

Le pourcentage décroît à 18,2 % à compter de 55 ans jusqu'à 64 ans, à 12,8 % à partir de 65 ans, à 7,2 % chez les 75 ans et plus.

Les pourcentages sont à peu près identiques dans les régions administratives de la Capitale-Nationale (depuis Portneuf jusqu'à Charlevoix) et Chaudière-Appalaches.

Dans le secteur de la Jacques-Cartier, les 35 à 44 ans sont en force avec 29,4 %, tandis que l'île d'Orléans se démarque avec 23,9 % eu égard aux 55-64 ans. Dans Québec centre, les 65 ans et plus propriétaires sont nombreux. Ils comptent pour 19,6 % chez les 65-74 ans, 12,3 % chez les plus de 75 ans.

Chaudière-Appalaches

La ville de Lévis se distingue avec 29,8 % de propriétaires de 45 à 54 ans en comparaison de la moyenne régionale (25,9 %).

Par ailleurs, les propriétaires âgés de 65 à 74 ans sont, dans Chaudière-Appalaches, plus nombreux que la moyenne (12,4 %) dans les secteurs de l'Amiante (16,8 %), des Etchemins (16,2 %), de L'Islet (15,9 %) et de Montmagny (15,3 %). Le taux de propriétaires est aussi très élevé dans ces secteurs chez les 75 ans et plus. Il est d'un peu plus de 10 % dans chacun contre une moyenne régionale de 7,8 %.

Ce qui donne à penser que, dans les localités rurales, les personnes âgées habitent leur propriété plus longtemps, jouissant de la sécurité du milieu et de la proximité de leurs enfants.

Les chiffres de la SHQ, rappelle-t-on, sont fondés sur les données du recensement de 2001. Ses analystes estimant, du coup, que les choix collectifs d'habitation suivant l'âge, la situation géographique et la condition financière des personnes évoluent, oui, mais lentement.