Situé dans l'imposant quadrilatère formé par les rues Sainte-Catherine, de Lorimier, René-Lévesque et Parthenais, il devait contenir entre 1000 et 1200 unités d'habitation et un centre commercial.

Situé dans l'imposant quadrilatère formé par les rues Sainte-Catherine, de Lorimier, René-Lévesque et Parthenais, il devait contenir entre 1000 et 1200 unités d'habitation et un centre commercial.

La Société des alcools du Québec (SAQ) devait y implanter un grand magasin, ainsi que des bureaux. Mais en raison d'un changement de direction à la société d'État, celle-ci a décidé de se retirer, du moins pour le moment.

«C'était le moteur du volet commercial du projet, car la SAQ devait y installer son navire amiral. Le volet commercial n'étant plus viable, il faut tout redessiner, car les logements devaient être aménagés au-dessus et à côté», explique Salim Lakhdari, vice-président d'Acmon, le promoteur. Quelques baux commerciaux avaient été signés, mais aucune unité d'habitation n'avait été vendue. L'avortement du projet ne devrait donc pas causer de problèmes.

Partie remise

Mais pour le promoteur, ce n'est que partie remise. «Nous allons déposer un autre projet, plus modeste, qui présentera aussi une mixité résidentielle et commerciale. La portion qui donne rue Sainte-Catherine sera évidemment commerciale.»

Et la SAQ pourrait encore être de la partie, puisqu'elle ne serait pas fermée à l'idée de figurer dans la seconde version du projet. «La SAQ est propriétaire du quart du terrain, souligne Salim Lakhdari, et nous sommes encore en très bons termes avec elle.»

Ce grand terrain vague à l'ombre du pont Jacques-Cartier pourrait donc reprendre vie. Pour ce faire, la nouvelle mouture du projet devra probablement se soumettre de nouveau au processus d'approbation de la Ville.