Si mes poiriers asiatiques et mes cerisiers à griottes ont pris un temps de repos cette année, ce n'est pas le cas des kiwis rustiques dont la récolte s'annonce exceptionnelle. Autre surprise agréable, mon prunier sauvage a produit des dizaines de fruits, des petites prunes rouges de la taille d'une cerise douce, sucrées à souhait. Même s'il a servi à améliorer plusieurs variétés de pruniers domestiques, Prunus nigra, de son nom scientifique, reste un arbuste peu connu chez nous même s'il est un des premiers à fleurir au printemps dans nos sous-bois. Le problème, c'est que les fruits sont souvent malmenés par les insectes ou malades et qu'en fin de compte, la production se résume à quelques fruits. Mûrs, ils tombent souvent au sol où il faut les ramasser le plus rapidement possible.

Or cet été, peut-être en raison du temps très sec chez moi (quelques millimètres de pluies en huit semaines), les prunes ont été très abondantes.

Prunus nigra atteint une taille variant de 3 à 4 m. On peut se procurer des plants à la Pépinière Lafeuillée, près de Joliette (www.lafeuillee.com), et probablement chez certains pépiniéristes spécialisés dans la production d'arbres fruitiers.