Tout le monde n'a pas assez d'espace pour faire un jardin potager chez soi. Votre terrain est peut-être trop petit ou votre cour trop ombragée? Qu'à cela ne tienne! Il y a des lots disponibles dans les jardins communautaires un peu partout dans les villes de Québec et de Lévis ainsi que dans la plupart des autres municipalités.

Tout le monde n'a pas assez d'espace pour faire un jardin potager chez soi. Votre terrain est peut-être trop petit ou votre cour trop ombragée? Qu'à cela ne tienne! Il y a des lots disponibles dans les jardins communautaires un peu partout dans les villes de Québec et de Lévis ainsi que dans la plupart des autres municipalités.

Les jardins communautaires se trouvent souvent sur des terrains appartenant à la municipalité, à Hydro-Québec ou à un autre organisme (institution scolaire ou religieuse, entreprise commerciale, organisme communautaire, etc.). Les services offerts varient, mais habituellement on offre aux participants une source d'eau, des outils et, bien sûr, un lopin de terre. Typiquement, deux lopins conviennent à une famille moyenne. De plus, il y a souvent des activités organisées par et pour les bénévoles du jardin, comme des rencontres, des concours, des fêtes de la récolte, etc. Au printemps, il est parfois possible de louer en groupe un motoculteur afin de retourner le sol.

L'inscription se fait habituellement au printemps, juste avant la saison de jardinage. Typiquement, le coût d'un lopin pour l'été est d'environ 20 $. Les jardiniers des années précédentes ont le premier choix des lopins (très souvent ils ont mis beaucoup d'efforts à améliorer le leur et tiennent à le conserver), alors que les nouveaux venus héritent des lopins restants.

Comment trouver le jardin communautaire le plus proche?

S'il y a des jardins communautaires presque partout, entrer en contact avec les organisateurs n'est pas toujours évident. S'ils relèvent de la Ville, on peut contacter son hôtel de ville ou son arrondissement, mais une municipalité n'est pas toujours au courant des jardins maintenus par d'autres organismes (institutions scolaires, organismes communautaires, etc.). Il faut souvent faire plusieurs téléphones avant d'arriver au but. Si vous connaissez l'emplacement d'un jardin communautaire, parfois le plus facile est d'y aller en personne et de parler à l'un des jardiniers!

Le pour et le contre



Le grand avantage d'un jardin communautaire est... sa disponibilité à faible prix. Qui veut jardiner trouvera toujours une place.

Un autre grand avantage, c'est le contact avec d'autres participants. Vous ne savez pas si telle plante est une mauvaise herbe ou un légume? Comment sait-on quand une courgette est prête à être récoltée? Sûrement qu'un jardinier voisin le sait. Les fins de semaine et les jours de congé, surtout quand il fait beau, les jardins communautaires prennent presque une allure festive, tellement ils bourdonnent de monde en train d'échanger. On découvre de nouveaux légumes, de nouvelles techniques; on échange des renseignements sur les traitements à faire, des trucs qui fonctionnent... ou ne fonctionnent pas, etc.

Enfin, le facteur «détente» n'est pas à négliger. Il n'y a rien comme arracher quelques mauvaises herbes pour se sentir libéré de tous ses problèmes!

Le plus grand désavantage d'un jardin communautaire est qu'il est souvent loin des yeux. Idéalement, un potager devrait être assez près pour que vous voyiez son progrès tous les jours. Ainsi, s'il arrive un insecte bouffeur de salade ou qu'un légume qu'il faut récolter à un moment précis arrive à maturité, vous le savez tout de suite et vous pouvez intervenir rapidement. Il est difficile de gérer un potager quand on ne peut y aller qu'une fois par semaine. Donc, avant d'entreprendre l'expérience d'un jardin communautaire, demandez-vous si vous avez vraiment le temps pour vous en occuper. Mais si vous l'avez, vous adorerez l'expérience!