Les ventes de bouleaux ont baissé radicalement au cours des récentes années, selon Pierre Paquette, un des propriétaires de la Pépinière Abbotsford, un des plus importants producteurs d'arbres du Québec.

Les ventes de bouleaux ont baissé radicalement au cours des récentes années, selon Pierre Paquette, un des propriétaires de la Pépinière Abbotsford, un des plus importants producteurs d'arbres du Québec.

 La désaffection touche toutes les espèces, une situation attribuable notamment aux dommages causés par les insectes qui s'attaquent aux bouleaux, notamment la mineuse qui est devenue très difficile à traiter en raison des restrictions sur l'emploi de pesticides, et surtout l'agrile du bouleau.

La mineuse provoque souvent la chute prématurée d'une partie du feuillage au cours de l'été, alors que l'agrile cause habituellement la mort de l'arbre en quelques années seulement. Il n'existe aucun traitement pour contrer efficacement l'insecte. La larve de l'agrile creuse des galeries entre le bois et l'écorce réduisant ainsi la circulation de la sève.Ce sont les branches du sommet de l'arbre qui commencent à mourir puis, progressivement, le dépérissement devient général.

 Le bouleau gris, une espèce indigène qu'on retrouve très souvent sur nos terrains parce qu'il est peu coûteux, est l'une des proies favorites de l'insecte, mais la plupart des autres espèces sont aussi convoitées.

 Le bouleau noir est beaucoup moins vulnérable mais reste méconnu des consommateurs, déplore M. Paquette.

 

Photo Pierre McCann, La Presse