Il y a fort à parier que le chalet en question est en partie entouré de bouleaux (blancs, gris ou jaunes) et autres espèces aux feuilles légères qui sèchent facilement au sol. Évidemment, si la plupart des feuilles sont balayées par le vent au cours de l'automne, le problème ne se pose pas pour le gazon. La quantité de feuilles au sol a aussi toute son importance. Si le tapis est épais et si la lumière n'atteint pas le gazon au printemps, la pelouse ne poussera pas. C'est une loi de la botanique.

Il y a fort à parier que le chalet en question est en partie entouré de bouleaux (blancs, gris ou jaunes) et autres espèces aux feuilles légères qui sèchent facilement au sol. Évidemment, si la plupart des feuilles sont balayées par le vent au cours de l'automne, le problème ne se pose pas pour le gazon. La quantité de feuilles au sol a aussi toute son importance. Si le tapis est épais et si la lumière n'atteint pas le gazon au printemps, la pelouse ne poussera pas. C'est une loi de la botanique.

La situation est plus délicate en milieu urbain. Une partie des feuilles que vous laisserez au sol devrait se retrouver chez le voisin à cause du vent. Par contre, le tapis dense que devraient former les feuilles très charnues des chênes, lilas, peupliers, peupliers faux-trembles, frênes et érables - notamment des innombrables érables de Norvège de nos banlieues - vont former une couche compacte sur le gazon qui nuira beaucoup à sa croissance.

D'autant plus que souvent, elles se décomposent lentement. Cette couche sera aussi un abri de prédilection pour les insectes de tous genres. Si vous décidez quand même de laisser vos feuilles sur le gazon, ce que je vous déconseille, passez-les à la tondeuse afin de les déchiqueter. Mais encore là, si la couche au sol est trop épaisse, la pelouse n'appréciera pas. Pourquoi ne pas les ramasser pour en faire du compost dans un coin discret du terrain?

Par ailleurs, je conseille toujours de faire le grand ménage des platebandes l'automne plutôt qu'au printemps: arracher les annuelles, raser la plupart des vivaces (sauf celles à feuilles persistantes et certaines à feuillages ligneux comme les lavandes), éliminer les feuilles et même ajouter un mélange de terre et compost.

N'oubliez pas que les feuilles constituent un excellent abri pour les bestioles indésirables comme le ver de l'iris, par exemple, en plus d'être un bon réservoir de maladies pour les plantes (l'oïdium, notamment) et de maintenir le sol gelé plus longtemps au printemps. À mon avis, ces travaux sont plus aisés l'automne qu'au printemps, alors que le sol est mouillé et les plantes bulbeuses ont commencé à émerger.