«Nous avons déjà fait des tests avec le pleurote durant un an et demi et ça a été concluant, explique Geneviève Vallières, coordonnatrice aux activités à la mine Capelton. Mais, ajoute-t-elle, comme les champignons dégagent des spores, ce qui peut être nocif pour la santé, l'activité n'était pas compatible avec les visites guidées de la mine, qui attirent annuellement 25 000 personnes.»

«Nous avons déjà fait des tests avec le pleurote durant un an et demi et ça a été concluant, explique Geneviève Vallières, coordonnatrice aux activités à la mine Capelton. Mais, ajoute-t-elle, comme les champignons dégagent des spores, ce qui peut être nocif pour la santé, l'activité n'était pas compatible avec les visites guidées de la mine, qui attirent annuellement 25 000 personnes.»

Les tests ont donc été effectués en hiver, en dehors de la saison touristique. Mais pour le moment, la culture du pleurote a été mise sur la glace. Cet hiver, toutefois, quelqu'un a utilisé la mine pour incorporer du champignon shitake sur des bûches, selon Mme Vallières. «Il va bientôt mettre les bûches dans le bois et les provoquer pour avoir une récolte ce printemps et une autre à l'automne», dit-elle.

La mine de Capelton compte trois mines au total qui s'étendent sur 675 acres. De 1863 à 1939, on y faisait l'extraction du cuivre et du soufre. Elle était à époque l'une des plus importantes mines du Commonwealth. Jacques Langlois, le père de Geneviève, en a fait l'acquisition en 1994 avant de le transformer en site touristique l'année suivante.

L'une des trois mines, baptisée Eustis, n'est pas utilisée actuellement, pas même pour des visites. C'est là que Geneviève Vallières et sa famille aimeraient développer un type de culture à l'année, comme le champignon. «C'est l'endroit parfait, dit-elle. La température est de 12 °C à l'année et nous n'aurions même pas besoin de contrôler le taux d'humidité.»

L'endroit serait grand, très grand, selon Mme Vallières. Grand comment? «Aussi grand qu'une cathédrale!» dit-elle. La mine d'Eustis a été creusée à même une montagne. C'est comme si on entrait dans un vaste bunker, mais avec un plafond de 300 pieds de roc au-dessus de la tête.

La famille Langlois-Vallières souhaite également explorer du côté de l'endive, cette petite pousse de chicorée que les Français adorent. «Le mine serait idéale pour ça. Avec juste un peu de lumière, il est possible de cultiver des endives qui auront meilleur goût, qui seront moins surette», croit Geneviève Vallières.