Les vins de la semaine

Ce n’est malheureusement pas parce qu’un vin est bio qu’il est bon. Une appellation n’est pas non plus un gage de qualité, ni le cépage, ni le millésime, et encore moins le taux d’alcool ou la couleur ! Votre seul gage de qualité fiable est le vigneron. Renseignez-vous sur les méthodes de travail des producteurs et recherchez ceux qui cultivent la vigne avec un énorme respect pour l’environnement et élaborent le vin sans artifices.

Abordable : vin de tous les jours

La Quinta do Montalto, fondée en 1880, est à mi-chemin entre Porto et Lisbonne. Tout au nord de la région viticole de Lisboa, le domaine possède 50 hectares entièrement cultivés en bio, dont une vingtaine d’hectares de vignes. Cette région viticole, moins connue à l’étranger, est une des plus importantes du pays. On y produit beaucoup de vins de tous les jours, consommés localement. Le Filas s’inscrit dans cet esprit. Élaboré avec plusieurs cépages locaux, fermentés ensemble (surtout de l’aragonez et du trincadeira), c’est un vin léger et sans prétention. Des arômes discrets tournent autour du fruit rouge. Une acidité fraîche donne du tonus et de très légers tanins ajoutent un tout petit peu de mâche. Simple, plutôt court, il est néanmoins sec, frais et bien fait. À servir bien rafraîchi pour l’apéro, avec des charcuteries, des croquettes de jamón ou de morue.

Quinta do Montalto Filas Vin du Portugal, 16,65 $ (14431282), 12,5 %, bio

Garde : à boire

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Découverte : unique, comme son terroir

Les vins de Coralie et Damien Delecheneau ne laissent jamais indifférents. Véritables vins de terroir, ils sont toujours singuliers. Comme ce sauvignon blanc, où on reconnaît certes le cépage, mais le vin ne ressemble à aucun autre. Il est l’expression d’un lieu précis : il devrait être unique. Des arômes délicats de pamplemousse, d’orange et de zestes, avec quelques notes d’herbes, se développent au nez. Un fruit très mûr s’exprime dans une bouche juteuse, avec un certain gras, équilibrée par une acidité tonique et de très jolis amers. Le vin fait preuve de tenue, de complexité et de profondeur. Une nette impression minérale se développe et s’étire sur une finale serrée, avec de la mâche. Un vin qui appelle un deuxième verre, fait pour la table. Tartine ou pizza fromage de chèvre et roquette, risotto aux légumes verts, poisson avec beurre blanc aux agrumes.

La Grange Tiphaine Trinqu’âmes Touraine 2022, 24,55 $ (14024011), 13,5 %

Garde : de 2 à 3 ans

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Classique : en Loire, comme un beaujolais

Les vignes du Domaine Sérol, cultivées en biodynamie, s’épanouissent sur les contreforts est du Massif central. Officiellement partie de la grande région viticole de la Loire, la côte Roannaise est pourtant beaucoup plus près du Beaujolais, une centaine de kilomètres plus à l’est. Elle a d’ailleurs en commun avec ce dernier des sols granitiques et le cépage gamay. On en retrouve tout le caractère fruité et floral dans cette cuvée, avec des arômes de griottes, de cassis, de pivoine, mais aussi de terre noire, de sous-bois, avec une pointe animale, un peu sauvage. La bouche fait preuve d’un très bel éclat fruité et d’une matière mûre et enrobante, portée par une acidité pimpante. De légers tanins apportent du grain à la texture et se resserrent en finale. À servir légèrement rafraîchi à l’apéro, avec un tartare de bœuf, un poulet rôti, un sandwich aux légumes grillés.

Domaine Sérol Éclat de Granite Côte Roannaise 2022, 25,50 $ (14185000), 12,5 %, bio

Garde : de 2 à 3 ans

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