Déjà régie par des lois, l'industrie des croisières aux baleines entreprend de rendre ses activités encore plus «écoresponsables» en se dotant d'un guide des meilleures pratiques plus sévère que le cadre légal, élaboré avec les parcs et les scientifiques du milieu.

Toutes les entreprises concernées, le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM) ainsi que Parcs Québec et Parcs Canada discutaient depuis l'été dernier des manières d'améliorer cette industrie. Les résultats ont été dévoilés hier, avec la présentation de ce guide et le lancement de l'Alliance éco-baleine, regroupement de tout ce beau monde. «Ce qu'on a voulu faire, c'est prendre le meilleur de chacune des pratiques qui se passaient sur chacun de ces bateaux-là et que chaque expérience ait le standard le plus élevé. [...] L'encadrement est très bien fait à certains égards, mais il y a des points où on va plus loin», a indiqué Yan Hamel, PDG de Croisières AML.

À la question de savoir si les entreprises de croisières parviendraient à se discipliner elles-mêmes, tous les intervenants se sont dits convaincus qu'elles le feront.

Nommé parrain de l'Alliance, le cinéaste Jean Lemire a insisté sur le fait que le but de l'exercice était de responsabiliser les acteurs, ce qui donnerait selon lui de meilleurs résultats qu'une approche coercitive.