Le professeur Louis Fortier, qui dirige le réseau de recherche ArcticNet, souhaite la création d'un Institut national de recherche sur l'Arctique.

« ArcticNet a une durée de vie définie, jusqu'en 2018, a-t-il dit ce matin, après avoir reçu un prestigieux prix. Après ça, ArcticNet va disparaître. »

ArcticNet est un réseau de recherche qui réunit plus de 140 scientifiques canadiens de toutes les disciplines.

« On apprécie trop cette manière de travailler ensemble, dit M. Fortier. On essaie de se transformer en institut national de recherche polaire. »

M. Fortier, de l'Université Laval, a reçu ce matin le prix de la fondation W. Garfield Weston. D'une valeur de 50 000 $, ce prix souligne la contribution de toute une carrière à la connaissance sur le Grand Nord. L'an dernier, un autre scientifique québécois, Serge Payette, a été le premier récipiendaire de ce prix.

Peu importe le sens que prendra la science polaire après 2018, elle pourra compter sur un de ses équipements les plus importants.

M. Fortier a indiqué ce matin que le brise-glace de recherche scientifique Amundsen est en train d'être rénové. « On change l'ensemble des moteurs, des généatrices et des appareils de production d'eau douce, dit-il. En 2013, il sera de retour en pleine forme. On étend sa durée de vie pour 15 ou 20 ans. Et dans La Garde côtière, on sait que les brises-glaces comme l'Amundsen seront remplacés vers 2025 ou 2030. »