Les pays ayant des intérêts dans l'Antarctique ont approuvé une proposition américaine qui fixera des limites aux visites touristiques dans la région polaire, afin d'en préserver l'environnement, ont indiqué vendredi des participants.

En conclusion d'un sommet de deux semaines à Baltimore, aux États-Unis les parties au Traité de l'Antarctique, signé il y a 50 ans, ont convenu de restreindre la taille des bateaux qui débarquent des passagers dans la région, et le nombre de ces visiteurs. L'initiative est toutefois laissée à chaque pays d'appliquer volontairement ces limites.

Les changements approuvés deviendront légalement contraignants une fois que les 28 pays signataires du Traité les auront ratifiés. Comme les révisions ont été adoptées à l'unanimité et sans opposition, la ratification devrait aller de soi, estime Evan Bloom, qui dirigeait la délégation américaine au sommet.

Il est notamment prévu que les signataires empêchent l'accostage sur le continent blanc de bateaux transportant plus de 500 passagers, qu'ils préviennent l'arrivée de plus d'un navire à la fois sur le même site, et limitent à cent personnes à la fois le nombre des visiteurs descendant à terre. Chaque groupe de 20 personnes devra être accompagné d'un guide.

Environ 45 000 personnes ont visité l'Antarctique pendant la saison 2009-2009 d'après l'association internationale des tour-opérateurs de l'Antarctique.