Les autorités chinoises ont affirmé lundi que Pékin avait respiré le meilleur air depuis dix ans en août grâce aux mesures prises pour les jeux Olympiques (8-24 août).

Le Bureau de protection de l'environnement de la ville a indiqué qu'en août la capitale chinoise avait connu 14 jours de qualité de l'air «niveau un», le meilleur possible.

Les principaux polluants ont baissé de 50% du 8 au 24 août, durant les compétitions, et de 42% pour l'ensemble du mois par rapport à la normale, a précisé le Bureau sur son site Internet.

«Cela a été le meilleur niveau depuis dix ans», a-t-il dit.

Pékin est considérée comme l'une des villes les plus irrespirables au monde en raison notamment du nombre de plus en plus élevé de voitures et des émissions industrielles.

Pour les JO et les jeux paralympiques (6-17 septembre), les autorités ont adopté un système de circulation alternée pour réduire le nombre de voitures et fait fermer plus d'une centaine d'usines très polluantes.

Elles ont récemment promis des améliorations de la qualité de l'air post-olympique, en affirmant que les véhicules les plus polluants seraient progressivement interdits et les chantiers incités à réduire leurs poussières nocives.

En revanche, la circulation alternée, imposée depuis fin juillet, devrait bien s'arrêter le 20 septembre après les Jeux paralympiques. Or c'est principalement cette mesure qui a réduit embouteillages et pollution pendant plusieurs semaines.