En 2008, Novartis a vendu pour 1,1 milliard de dollars en vaccins aux États-Unis. La seule commande pour le vaccin contre la grippe porcine a presque dépassé cette somme: 979 milliards$US, étalés en versements au dernier trimestre de 2009 et au premier trimestre 2010. En d'autres mots, la pandémie est un baume pour le secteur pharmaceutique, frappé depuis quelques années par des vagues de licenciements.

Dès l'annonce des premières victimes au Mexique, les analystes financiers ont émis des recommandations d'achat ou de hausse des profits pour les entreprises qui fabriqueront les vaccins, notamment GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi Pasteur et Baxter.

En juillet, la banque JP Morgan estimait que la pandémie augmenterait de trois milliards$US les profits des fabricants de vaccins, un secteur qui était délaissé depuis quelques années à cause des minces marges de profits de produits vieillissants et de la peur des poursuites.